La principale hormone dérivés de la glande thyroïde. Thyroxine est synthétisé par le iodination de tyrosines (MONOIODOTYROSINE) et l'accouplement entre iodotyrosines (DIIODOTYROSINE) dans le thyro Globuline thyroxine est libérée de thyroglobuline par la protéolyse et sécrétée dans le sang. Thyroxine est accessoirement deiodinated pour former triiodothyronine qui exerce un large éventail d 'effet stimulant du métabolisme.
Protéines sanguines qui se lient à tels que la thyroxine des hormones thyroïdiennes et les transporter dans le système circulatoire.
Une T3 normalement d ’ hormones thyroïdiennes synthétique et sécrétés par la glande thyroïde à bien moindre quantité que thyroxine (T4). La plupart provient de T3 monodeiodination périphérique de T4 au 5 'position de l' anneau externe de la iodothyronine noyau. L'hormone enfin livré et utilisé par les tissus est principalement T3.
Un syndrome de sécrétion d ’ hormones thyroïdiennes anormalement bas de la thyroïde GLAND, conduisant à une diminution de BASAL TAUX métabolique. Dans sa forme la plus sévère, il y a accumulation de MUCOPOLYSACCHARIDES dans la peau et l'oedème, connu comme myxoedème.
Une glycoprotéine sécrétée par les hormones hypophysaires GLAND antérieur adenohypophysis (,). Thyrotropine thyroïdiennes stimule GLAND iodure en augmentant le transport, la synthèse et la libération des hormones thyroïdiennes (triiodothyronine) et thyroxine. Thyrotropine se compose de deux sous-unités liées noncovalently, l'alpha et bêta. Au sein d'une espèce, la sous-unité alpha est fréquent chez l ’ hypophyse, une glycoprotéine hormones thyroïdiennes (TSH ; HORMONE lutéinisante reviennent et FSH), mais la sous-unité bêta est unique, conférant sa spécificité biologique.
Les tests sanguins utilisé pour évaluer le fonctionnement de la glande thyroïde.
Naturel hormones sécrétées par la thyroïde GLAND, tels que la thyroxine, et leurs analogues synthétique.
Un métabolite de thyroxine, formé par le périphérique monodeiodination enzymatique de T4 au 5 position de l'anneau intérieur du noyau iodothyronine.
Salivaire d'hormones thyroïdiennes de la thyroïde GLAND. Un taux élevé d'hormones thyroïdiennes augmenter BASAL TAUX métabolique.
Une glande endocrine hautement Vascularized composée de deux lobes rejoint par une fine bande de tissu avec un lobe de chaque côté du du cœur. Elle sécrète des hormones des cellules folliculaires thyroïdiennes et CALCITONIN cellules parafollicular ainsi la régulation du métabolisme et CALCIUM niveau dans le sang, respectivement.
Un hemeprotein qui catalyse le iodure oxydation du iode radicale pour the iodination de nombreux composés organiques, en particulier des protéines. CE 1.11.1.8.
Une maladie du nourrisson ou enfance in-utero due à un déficit en hormones thyroïdiennes qui peut être provoquée par génétique ou environnemental facteurs, tels que une Dysgénésie Thyroïdienne ou chez les nouveaux-nés de mères traitées par THIOURACIL pendant la grossesse. Endémiques crétinisme est le résultat du manque d'iode. Les symptômes comprennent les maladies sévères retards de développement pur squelettique, altération de la stature, et la myxoedème.
Stable iode atomes qui ont le même numéro atomique comme l'élément de l'iode, mais diffèrent à poids atomique. I-127 est la seule naturelle iode isotope stable.
Un élément du groupe halogène métallique qui est représenté par le signe atomique j', numéro atomique 53 et poids atomique de 126.90. C'est un élément essentiel nutritivement, particulièrement important dans la synthèse d ’ hormones thyroïdiennes. En solution, il n'y a des propriétés anti- infectieux et est utilisé par voie topique.
Processus pathologiques GLAND impliquant la thyroïde.
Un groupe de métabolites et dérivés de la thyroxine triiodothyronine via le retrait de iodines enzymatique périphérique de la thyroxine “thyroxine noyau. Thyronine est le noyau dépourvu de ses quatre atomes d'iode.
Un agent antithyroid thiourea. Propythiouracil inhibe la synthèse de thyroxine et inhibe la transformation périphérique de throxine à tri-iodothyronine. Il est utilisé dans le traitement d ’ hyperthyroïdie. (De Martindale, Pharmacopeoia supplémentaires, 30e Ed, p534)
Une protéine tétramérique constituée, poids moléculaire entre 50 et 70 000, constitué de 4 chaînes et migrer sur Electrophoresis dans 3 fractions plus mobiles qu'à l'albumine. Sa concentration varie de 7 à 33 % dans le sérum, mais le niveau baisse dans une pathologie hépatique.
Test quantitative classique pour la détection de réactions antigen-antibody utilisant une substance (radiomarqué radioligand) soit directement ou indirectement à mesurer la liaison de la substance non marqué pour un anticorps spécifiques ou autres récepteurs. Non-immunogenic substances (ex : Haptens) peut être mesuré si lié à plus grand porte-avions protéines bovines (par exemple, l ’ albumine humaine sérique) gamma-globulin ou capable d'induire la formation d'anticorps.
Une résection chirurgicale de la glande thyroïde. Dorland, 28 (éditeur)
Thyroxine niveau anormalement élevé dans le sang.
Un agent antithyroid thioureylene qui inhibe la formation d'hormones thyroïdiennes en interférant avec l ’ incorporation de l'iode dans tyrosyl résidu de thyroglobuline. C'est fait en interférant avec l ’ oxydation du iodure et groupes ioniques iodotyrosyl peroxydase par l'intermédiaire de l'enzyme.
Opaque radioactif matériau utilisé comme diagnostic auditive.
Produits utilisés pour traiter hyperthyroïdie en réduisant la production excessive des hormones thyroïdiennes.
L 'élargissement de la thyroïde GLAND susceptibles d'augmenter d'environ 20 grammes de centaines de grammes chez les adultes humains. Goitre est observée chez les patients atteints de la fonction thyroïdienne (normal), les euthyroidism) ou déficit (une hormone surproduction (hyperthyroïdie). Goitre peuvent être congénitaux ou acquis, ni endémique sporadiques (goitre, endémique).
La thyroglobuline est une protéine glycosylée riche en tyrosine, sécrétée exclusivement par les cellules folliculaires de la glande thyroïde, jouant un rôle crucial dans la biosynthèse des hormones thyroïdiennes.
Un transport d ’ hormones thyroïdiennes protéine présente dans le sérum. Il se lie environ 75 % de la thyroxine circulant et 70 % du composé circulant triiodothyronine.
Un tripeptide qui stimule la libération de thyrotropine et de prolactine. C'est synthétisée par les neurones du noyau para ventriculaire de HYPOTHALAMUS. Après avoir été libéré dans l'hypophyse portail circulation, trh (s'appelait TRF) de la TSH et stimule la libération du PRL antérieur GLAND pituitaire.
Toutes les protéines sanguines sauf albumine (= sérum ALBUMIN qui n ’ est pas un globulin) et le fibrinogène (qui n 'est pas dans le sérum). Le sérum globulines sont subdivisées en ALPHA-GLOBULINS ; BETA-GLOBULINS GAMMA-GLOBULINS ; et sur la base de leur analyse électrophorétique. Mobilities de Dorland, 28 (éditeur)
Une maladie caractérisée par une sécheresse, cireux type de gonflement (œdème) avec anomalies dépôts de MUCOPOLYSACCHARIDES dans la peau et les autres tissus. Elle est provoquée par un déficit en hormones thyroïdiennes, le peau devient bouffi autour des yeux et aux fesses. Le visage est terne et sans expression avec épaissie nez et les lèvres.
Un processus de diffusion à travers une membrane sélectif. Elle est habituellement de faible poids qui séparaient solutes diffusent à travers la membrane du Haut Poids Moléculaire solutes colloïdale et auxquels le Dictionnaire de McGraw-Hill. (Terms scientifique et technique, 4e éditeur)
Ces métabolites sont formés par la thyroxine de deiodination de T3 ou inverser T3.
Instable isotopes d'iode cette décroissance se désintègrerait radiations. Je atomes avec 117-139 poids atomique, sauf que je 127, sont d ’ iode radioactif isotopes.
Un syndrome hypermetabolic causés par un excès de hormones thyroïdiennes ou endogène qui peut provenir de sources exogènes. La source de l'hormone endogène peut être une hyperplasie de la thyroïde ; tumeurs De La Thyroïde ; ou hormone-producing extrathyroidal tissus. Thyrocoxicosie est caractérisé par la tachycardie ; nervosité, poussière, sans manger ni boire ; POIDS perte ; SWEATING intolérance ; et la chaleur excessive.
Une commune des hyperplasiques diffus hyperthyroïdie avec un goitre. C'est une maladie auto-immune qui produit des anticorps contre le récepteur HORMONE thyréotrope. Ces auto-anticorps activer la TSH récepteur, stimule ainsi la thyroïde GLAND et salivaire d'hormones thyroïdiennes. Ces auto-anticorps peut également perturber des yeux (tombes Ophthalmopathy) et la peau (Graves Dermopathy).
Composés binaire inorganique d'iode ou le... grand.
Un major de protéines dans le sang. Il est important à maintenir cette pression osmotique colloïdale et le transport d 'importantes molécules organiques.
Commercialement préparé réactif avec accessoire dispositifs, contenant les principaux composants et littérature nécessaire d ’ effectuer un ou plusieurs types de tests désigné ou des procédures, ils peuvent être de laboratoire ou usage personnel.
Les conditions de libération des hormones thyroïdiennes anormaux chez les patients présentant une thyroïde normale apparemment GLAND pendant maladie systémique sévère traumatisme physique, et troubles psychiatriques. Cela peut être causé par la perte d'entrée ou hypothalamique endogène par effet de la drogue. Exogènes anomalie le plus fréquemment conduit à de faibles T3 HORMONE avec diminution progressive de la thyroïde ; thyroxine (T4) et taux de TSH. T3 T4 normotendus peuvent être observées chez des maladies pour lesquelles THYROXINE-BINDING globulin augmentent la synthèse et de la libération.
Une hormone synthétique avec les androgènes et propriétés et progestagène modérée.
Un composé inorganique utilisée comme source d'iode en crise thyréotoxique et dans la préparation des patients pour thyrotoxique thyroïdectomie. (De Dorland, 27 e)
Une technique en utilisant les anticorps présents pour identifier ou quantifying habituellement une substance. La substance d ’ être étudiés sert antigène tous les deux dans la production d'anticorps et dans le dosage des anticorps par le test substance.
Un grand lobed organe glandulaire situé dans l'abdomen de vertébrés détoxification est responsable de la synthèse et de conservation, le métabolisme, de substances variées.
Maladie inflammatoire de la thyroïde GLAND en raison de réactions auto-immunes infiltrat lymphocytaire conduisant à de la glande. C'est caractérisé par la présence du composé circulant antigen-specific thyroïdienne cellules T et la thyroïde auto-anticorps. Les signes cliniques peuvent aller des à une thyrotoxicose selon le type de désordres auto-immuns thyroïdite.
Ablation chirurgicale ou destruction des hypophysis ou hypophyse Dorland, 28. (Éditeur)
Un produit du iodination de tyrosine. Dans la biosynthèse des hormones thyroïdiennes (thyroxine et triiodothyronine), la tyrosine est premier iodized à monoiodotyrosine.
Un agent antithyroid imidazoles. Carbimazole est métabolisée en méthimazole, qui est responsable de la antithyroid activité.
Un produit du iodination de MONOIODOTYROSINE. Dans la biosynthèse des hormones thyroïdiennes, les résidus diiodotyrosine vont de pair avec d'autres monoiodotyrosine ou diiodotyrosine résidu pour former T3 T4 ou les hormones thyroïdiennes (thyroxine et triiodothyronine).
Le statut durant laquelle femelle mammifères porter leur petits embryons ou des fœtus () in utero avant la naissance, début de la fertilisation de naissance.
Composés contenant le Cl (= O) (= O) (= O') o o structure. Cette rubrique inclut est acide perchlorique et les sels et formes de perchlorate ester.
Un polypeptide sécrétée par les adenohypophysis GLAND pituitaire antérieur (,). L ’ hormone de croissance, alias Somatropine, stimule la mitose, la différenciation cellulaire et la croissance cellulaire. Propre à l ’ hormone de croissance ont été synthétisé.
Les maladies inflammatoires de la thyroïde GLAND. Thyroïdite peuvent être classés dans la thyroïdite aiguë (,) (purulente, subaiguë et chronique granulomateuse lymphocytaire), (fibreux Riedel est), Hashimoto lymphocytaire chronique (maladie) et transitoires (POSTPARTUM thyroïdite), et autres sous-types thyroïdite auto-immune.
L ’ albumine sérique humaine normale légèrement iodinated iode radioactif (131-I) qui possède une demi-vie de 8 jours, et qui émet des rayons bêta et gamma. Il est utilisé comme un diagnostic d ’ aider à volume sanguin détermination. (De Merck Index, 11e éditeur)
Apparaît dans les graines de Brassica et Crucifera espèce. Thiouracile fut utilisée comme antithyroid vasodilatateurs coronariens, et une insuffisance cardiaque congestive bien que son utilisation n ’ a été largement supplanté par d'autres drogues. C'est connu pour provoquer une atteinte hématologique et suspectée de terato- et carcinogénicité.
La distribution des fréquences portée ou dans une population (une mesure des organismes, organes ou things) qui n'a pas été sélectionné pour la présence d'une maladie ou d'une anomalie.
Une petite glande qui ne sont pas en couple situées dans la selle Turcique. Il est lié au HYPOTHALAMUS par une petite tige qui est appelé l'INFUNDIBULUM.

La thyroxine, également connue sous le nom de T4, est une hormone produite par la glande thyroïde. Elle joue un rôle crucial dans la régulation du métabolisme, de la croissance et du développement de l'organisme. La thyroxine est synthétisée à partir de tyrosine (un acide aminé) et d'iode. Une fois sécrétée, une partie de la thyroxine se lie à des protéines de transport dans le sang, tandis que l'autre partie reste sous forme libre (FT4). Les taux anormaux de thyroxine peuvent entraîner des déséquilibres hormonaux, tels qu'une hyperthyroïdie (taux élevés) ou une hypothyroïdie (taux bas), qui peuvent provoquer divers symptômes et complications médicales.

Les protéines de liaison à la thyroxine, également connues sous le nom de transporteurs de thyroxine ou TBP (de leur nom en anglais Thyroxine-Binding Proteins), sont des molécules protéiques sériques qui se lient et transportent la thyroxine (T4) et la triiodothyronine (T3), les hormones thyroïdiennes, dans le sang.

Il existe trois principaux types de protéines de liaison à la thyroxine : la globuline liant la thyroxine (TBG), la transthyrétine (préalbumine) et l'albumine sérique. La TBG est la protéine de liaison à la thyroxine la plus abondante, suivie par l'albumine et la transthyrétine.

La liaison des hormones thyroïdiennes aux protéines de liaison à la thyroxine permet d'assurer leur transport et leur distribution dans tout l'organisme, ainsi que de réguler leur biodisponibilité et leur activité biologique. Seule une petite fraction des hormones thyroïdiennes circulantes est sous forme libre (non liée), qui est la forme active et capable de se lier aux récepteurs cellulaires pour exercer ses effets physiologiques.

Les protéines de liaison à la thyroxine peuvent être affectées par divers facteurs, tels que les maladies chroniques, les médicaments, l'hormonothérapie substitutive et la grossesse, ce qui peut entraîner des variations des niveaux d'hormones thyroïdiennes circulantes et influencer le diagnostic et le traitement des troubles de la fonction thyroïdienne.

La triiodothyronine (T3) est une hormone thyroïdienne essentielle à la régulation du métabolisme, du développement et de la croissance des organismes. Elle est produite par la glande thyroïde soit directement, soit à partir de la thyroxine (T4) via l'action d'un déiodinase en périphérie.

La T3 possède une activité biologique plus forte que la T4 car elle se lie plus étroitement aux récepteurs nucléaires et stimule ainsi la transcription des gènes cibles. Son taux sanguin est régulé par l'hormone de libération de la thyroxine (TRH) produite par l'hypothalamus, qui stimule la sécrétion de thyréostimuline (TSH) par l'antéhypophyse, entraînant une augmentation de la production et de la libération des hormones thyroïdiennes.

Des niveaux anormaux de T3 peuvent indiquer un dysfonctionnement thyroïdien, comme l'hyperthyroïdie ou l'hypothyroïdie. Des taux élevés de T3 peuvent accélérer le métabolisme, entraînant une perte de poids, une augmentation du rythme cardiaque, des tremblements et une irritabilité, tandis que des niveaux bas peuvent ralentir le métabolisme, provoquant une prise de poids, une fatigue, une sensibilité au froid, une constipation et une dépression.

L'hypothyroïdie est un trouble endocrinien dans lequel la glande thyroïde ne produit pas suffisamment d'hormones thyroïdiennes. Cela peut entraîner une variété de symptômes, tels que la fatigue, la prise de poids, la sensibilité au froid, la constipation, la peau sèche, la perte de cheveux, des ralentissements cognitifs et des menstruations abondantes ou irrégulières chez les femmes.

L'hypothyroïdie peut être causée par une maladie de la thyroïde elle-même, comme la thyroïdite de Hashimoto (une inflammation auto-immune de la glande thyroïde), ou par un problème avec l'hypothalamus ou l'hypophyse, qui régulent la production d'hormones thyroïdiennes.

Le diagnostic de l'hypothyroïdie est généralement posé sur la base des symptômes et des résultats d'un test sanguin qui mesure les niveaux d'hormones thyroïdiennes dans le sang. Le traitement de l'hypothyroïdie consiste souvent à prendre un médicament contenant de l'hormone thyroïdienne, ce qui peut aider à rétablir les niveaux hormonaux normaux et à soulager les symptômes.

La TSH (Thyroid-Stimulating Hormone) est une hormone glycoprotéique produite et sécrétée par l'antéhypophyse, une glande endocrine située à la base du cerveau. Elle joue un rôle crucial dans le maintien de l'homéostasie thyroïdienne en régulant la production des hormones thyroïdiennes triiodothyronine (T3) et thyroxine (T4).

La TSH agit sur le tissu thyroïdien en se liant aux récepteurs de la TSH situés à la surface des cellules folliculaires de la glande thyroïde. Cela stimule la production et la libération des hormones thyroïdiennes dans la circulation sanguine.

Le taux de TSH est souvent mesuré en médecine pour évaluer le fonctionnement de la thyroïde. Un taux de TSH élevé peut indiquer une hypothyroïdie, tandis qu'un taux bas peut suggérer une hyperthyroïdie. Cependant, il est important de noter que certains états de santé et médicaments peuvent influencer les niveaux de TSH, ce qui doit être pris en compte lors de l'interprétation des résultats des tests.

L'exploration fonctionnelle thyroïdienne est un ensemble de tests diagnostiques utilisés pour évaluer la fonction et la structure de la glande thyroïde. Elle vise à déterminer la capacité de la glande à produire les hormones thyroïdiennes thyroxine (T4) et triiodothyronine (T3), ainsi qu'à réguler leur sécrétion grâce à l'hormone stimulant la thyroïde (TSH).

Les tests couramment inclus dans une exploration fonctionnelle thyroïdienne sont :

1. Dosage de la TSH : Il s'agit d'une analyse de sang qui mesure le taux d'hormone stimulant la thyroïde produite par l'hypophyse. Un taux élevé de TSH peut indiquer une hypothyroïdie, tandis qu'un taux bas peut suggérer une hyperthyroïdie.

2. Dosage des hormones thyroïdiennes libres (FT4 et FT3) : Ces analyses de sang mesurent les niveaux d'hormones thyroïdiennes actives dans le sang. Des taux anormalement élevés ou bas peuvent indiquer une hyperthyroïdie ou une hypothyroïdie, respectivement.

3. Test de radio-iode (scan) : Cette procédure consiste à administrer une faible dose de iode radioactif (I-123 ou I-131) par voie orale, puis à utiliser un scanner pour suivre la distribution du iode dans la glande thyroïde. Ce test permet d'identifier les nodules chauds (qui captent excessivement le iode), froids (qui ne capturent pas le iode) ou fonctionnels normaux.

4. Test de stimulation à la TSH : Il s'agit d'une injection intraveineuse d'hormone stimulant la thyroïde recombinante humaine (rhTSH), suivie d'un dosage des hormones thyroïdiennes libres. Ce test permet de déterminer si une glande thyroïde supprimée par un traitement antérieur fonctionne correctement.

5. Test de la thyroglobuline (Tg) : Cette analyse de sang mesure les niveaux de thyroglobuline, une protéine produite par les cellules thyroïdiennes. Des taux élevés peuvent indiquer une récidive ou une persistance d'une maladie thyroïdienne après un traitement.

6. Test de marqueurs tumoraux : D'autres analyses de sang, telles que le dosage des anticorps anti-thyroglobuline (TgAb) et des anticorps anti-peroxydase thyroïdienne (TPOAb), peuvent être utiles pour diagnostiquer et surveiller certaines affections thyroïdiennes, telles que la maladie de Basedow ou le cancer de la thyroïde.

En conclusion, les tests de diagnostic des troubles thyroïdiens comprennent une variété d'analyses de sang, d'imageries et d'autres procédures qui aident à évaluer la fonction thyroïdienne, à détecter les anomalies structurelles et à diagnostiquer les maladies thyroïdiennes. Les résultats de ces tests sont généralement interprétés en combinaison avec l'anamnèse du patient, l'examen physique et d'autres facteurs cliniques pour établir un diagnostic précis et recommander le traitement approprié.

Les hormones thyroïdiennes sont des régulateurs métaboliques essentiels dans le corps humain, produits par la glande thyroïde. Il existe trois types principaux d'hormones thyroïdiennes: la triiodothyronine (T3), la thyroxine (T4) et la calcitonine.

La T3 et la T4 sont des iodothyronines dérivées de l'acide aminé tyrosine et contiennent respectivement trois ou quatre atomes d'iode. Elles jouent un rôle crucial dans la régulation du métabolisme basal, la croissance et le développement, la différenciation cellulaire, et maintiennent l'homéostasie du corps.

La calcitonine, quant à elle, est une petite protéine qui aide à réguler les niveaux de calcium et de phosphate dans le sang en inhibant l'activité des ostéoclastes, cellules responsables de la résorption osseuse.

Des anomalies dans la production ou la fonction des hormones thyroïdiennes peuvent entraîner divers troubles de santé, y compris l'hypothyroïdie (faible activité thyroïdienne) et l'hyperthyroïdie (activité thyroïdienne excessive).

La triiodothyronine reverse (rT3) est une hormone thyroïdienne inactive qui est produite en petites quantités dans le corps. Elle est créée lorsque l'hormone thyroïdienne active, la triiodothyronine (T3), se lie à une protéine de transport appelée iodothyronine désiodase de type 3 (DIO3).

La rT3 a une structure similaire à la T3, mais elle ne peut pas se lier aux récepteurs des hormones thyroïdiennes et n'a donc pas d'activité biologique. En fait, la rT3 est considérée comme une forme inactive de T3.

Cependant, la rT3 joue un rôle important dans le maintien de l'homéostasie des hormones thyroïdiennes en régulant les niveaux de T3 et de thyroxine (T4) dans le corps. Lorsque les niveaux de T3 sont élevés, la production de rT3 est augmentée pour aider à réduire les niveaux de T3 et maintenir l'équilibre hormonal.

Des niveaux anormalement élevés ou faibles de rT3 peuvent être un indicateur de problèmes de santé sous-jacents, tels que des troubles thyroïdiens ou des maladies chroniques. Par exemple, des niveaux élevés de rT3 ont été observés dans certaines conditions telles que l'hypothyroïdie, la maladie de Cushing, le syndrome néphrotique et l'insuffisance cardiaque congestive.

L'hyperthyroïdie est une condition médicale dans laquelle la glande thyroïde produit et sécrète excessivement les hormones thyroïdiennes, à savoir la triiodothyronine (T3) et la thyroxine (T4). Ces hormones jouent un rôle crucial dans le métabolisme, la croissance et le développement du corps.

Lorsque la glande thyroïde devient hyperactive, elle accélère les processus métaboliques de l'organisme, entraînant une augmentation du rythme cardiaque, une intolérance à la chaleur, des tremblements, une perte de poids, des selles fréquentes et une augmentation de l'appétit. D'autres symptômes peuvent inclure des sautes d'humeur, de l'agitation, de l'insomnie, de la fatigue, des irrégularités menstruelles chez les femmes et une diminution de la libido.

Les causes courantes d'hyperthyroïdie comprennent la maladie de Basedow (une maladie auto-immune), l'augmentation du nodule thyroïdien, le goitre toxique diffus et l'inflammation de la glande thyroïde. Le diagnostic repose généralement sur une combinaison d'examens physiques, de tests sanguins pour mesurer les niveaux d'hormones thyroïdiennes et de TSH (thyrotropine stimulante), ainsi que d'imageries médicales telles que l'échographie ou la scintigraphie.

Le traitement de l'hyperthyroïdie dépend de sa cause sous-jacente. Les options thérapeutiques peuvent inclure des médicaments antithyroïdiens, des bêta-bloquants pour contrôler les symptômes cardiovasculaires, l'iode radioactif pour détruire une partie de la glande thyroïde et, dans certains cas, la chirurgie pour retirer partiellement ou complètement la glande thyroïde. Après le traitement, il est important de surveiller régulièrement les niveaux d'hormones thyroïdiennes et de TSH pour ajuster le traitement si nécessaire et prévenir les complications à long terme telles que l'hypothyroïdie.

La glande thyroïde est une glande endocrine majeure située dans la région anterieure du cou, plus précisément dans la partie inférieure du larynx et de la trachée. Elle est composée de deux lobes reliés par un isthme et a approximativement la forme d'un papillon. La glande thyroïde joue un rôle crucial dans la régulation du métabolisme, de la croissance et du développement de l'organisme grâce à la production de deux hormones principales : la triiodothyronine (T3) et la thyroxine (T4), qui contiennent respectivement trois et quatre atomes d'iode.

L'iode est capté par la glande thyroïde à partir de précurseurs alimentaires, tels que le iodure, et est essentiel à la synthèse des hormones thyroïdiennes. La production et la libération de ces hormones sont régulées par l'hormone stimulant la thyroïde (TSH), sécrétée par l'antéhypophyse, une glande située à la base du cerveau.

Les hormones thyroïdiennes agissent sur presque tous les tissus de l'organisme en augmentant le taux métabolique de base, ce qui se traduit par une augmentation de la consommation d'oxygène et de la production d'énergie. Elles sont également importantes pour le développement du système nerveux central, la croissance et la différenciation cellulaire, ainsi que pour le maintien de la température corporelle et du poids corporel.

Des dysfonctionnements de la glande thyroïde peuvent entraîner des affections telles que l'hypothyroïdie (diminution de la production d'hormones thyroïdiennes) ou l'hyperthyroïdie (excès de production d'hormones thyroïdiennes), qui peuvent avoir des conséquences importantes sur la santé et la qualité de vie.

L'iodure peroxydase (IPO) est une enzyme hémi-hème contenant du cuivre qui joue un rôle crucial dans la biosynthèse des hormones thyroïdiennes dans la glande thyroïde. Elle catalyse les réactions d'oxydoréduction, en particulier la réaction entre l'iodure et l'eau oxygénée pour produire de l'iode élémentaire et du peroxyde d'hydrogène. L'iode libéré est ensuite utilisé pour ioder les tyrosines des protéines thyroglobulines, un processus essentiel à la production des hormones triiodothyronine (T3) et thyroxine (T4). La peroxydase d'iodure est également exprimée dans d'autres tissus en dehors de la glande thyroïde, où elle participe à divers processus physiologiques et immunitaires.

L'hypothyroïdie congénitale est une condition médicale où un nouveau-né naît avec une thyroïde sous-active ou inexistante, ce qui entraîne une production insuffisante d'hormones thyroïdiennes. Ces hormones sont cruciales pour le développement et la croissance normaux du cerveau et du corps.

L'hypothyroïdie congénitale peut être causée par des facteurs génétiques ou environnementaux, tels qu'un défaut dans le développement de la glande thyroïde pendant la grossesse, une carence en iode (un élément essentiel à la production d'hormones thyroïdiennes) ou l'exposition de la mère à certains médicaments ou substances chimiques pendant la grossesse.

Les symptômes de l'hypothyroïdie congénitale peuvent inclure une faible activité, un retard de croissance, une constipation, une somnolence excessive, une peau sèche et jaunâtre (jaunisse), une fontanelle (espace mou à l'avant du crâne) élargie, un visage bouffi et une langue élargie.

Si elle n'est pas traitée rapidement, cette condition peut entraîner des problèmes de développement mental et physique graves et permanents. Le traitement consiste généralement en un apport quotidien de levothyroxine, une hormone thyroïdienne synthétique, qui compense le manque d'hormones thyroïdiennes produites par la glande thyroïde du bébé. Avec un traitement et un suivi appropriés, les enfants atteints d'hypothyroïdie congénitale peuvent se développer et grandir normalement.

Les isotopes de l'iode sont des variantes d'un élément chimique, l'iode, qui ont le même nombre de protons dans leur noyau atomique, mais un nombre différent de neutrons. Cela signifie qu'ils ont toutes les mêmes propriétés chimiques, car les propriétés chimiques sont déterminées par le nombre de protons dans le noyau, mais ils diffèrent dans leurs propriétés physiques telles que leur demi-vie et leur énergie d'émission.

Il existe plusieurs isotopes de l'iode, mais deux d'entre eux sont particulièrement importants en médecine :

1. Iode 123 : Cet isotope est utilisé dans la médecine nucléaire pour effectuer des scintigraphies et des imageries médicales. Il a une demi-vie courte d'environ 13 heures, ce qui signifie qu'il se désintègre rapidement et émet des rayons gamma faibles qui peuvent être détectés par une caméra spéciale pour produire des images du corps.
2. Iode 131 : Cet isotope est utilisé dans le traitement de certaines maladies thyroïdiennes, telles que l'hyperthyroïdie et le cancer de la thyroïde. Il a une demi-vie plus longue d'environ 8 jours et émet des particules bêta qui détruisent les cellules thyroïdiennes anormales.

En raison de leurs propriétés radioactives, les isotopes de l'iode doivent être manipulés avec soin et utilisés uniquement sous la supervision d'un médecin qualifié.

L'iode est un élément chimique (symbole I, numéro atomique 53) qui est essentiel pour la vie humaine et animale. Il est surtout connu pour son rôle dans la production d'hormones thyroïdiennes par la glande thyroïde. Ces hormones sont cruciales pour le développement et le fonctionnement normal du cerveau, du système nerveux, de la croissance et du métabolisme.

L'iode se trouve en petites quantités dans certains aliments tels que les fruits de mer, les algues et les produits laitiers. Il peut également être trouvé sous forme de suppléments ou ajouté au sel de table comme iodure de potassium pour aider à prévenir les carences en iode.

Une carence en iode peut entraîner une maladie appelée goitre, qui se caractérise par un élargissement de la glande thyroïde. Dans des cas plus graves, une carence en iode peut entraîner des problèmes mentaux et physiques, en particulier chez les nourrissons et les jeunes enfants. D'autre part, un apport excessif d'iode peut également être nocif et provoquer une thyrotoxicose, une affection caractérisée par une production excessive d'hormones thyroïdiennes.

Les maladies de la thyroïde sont un groupe de conditions qui affectent la glande thyroïde, une petite glande en forme de papillon située dans la base du cou. La thyroïde est responsable de la production des hormones thyroxine (T4) et triiodothyronine (T3), qui régulent le métabolisme, la croissance et le développement du corps.

Les maladies de la thyroïde peuvent entraîner une production excessive d'hormones thyroïdiennes (hyperthyroïdie) ou une production insuffisante (hypothyroïdie). Les symptômes de l'hyperthyroïdie peuvent inclure une augmentation du rythme cardiaque, une intolérance à la chaleur, des tremblements, une perte de poids et une anxiété accrue. Les symptômes de l'hypothyroïdie peuvent inclure une prise de poids, une fatigue, une sensibilité au froid, une sécheresse de la peau et une constipation.

Les maladies de la thyroïde peuvent également inclure des nodules thyroïdiens, qui sont des gonflements ou des bosses sur la glande thyroïde, et le cancer de la thyroïde. Le traitement dépendra du type et de la gravité de la maladie thyroïdienne. Il peut inclure des médicaments, une intervention chirurgicale, une thérapie radioactive ou une combinaison de ces options.

Les thyronines sont des hormones thyroïdiennes essentielles qui jouent un rôle crucial dans la régulation du métabolisme, de la croissance et du développement de l'organisme. Elles comprennent la triiodothyronine (T3) et la thyroxine (T4), deux dérivés iodés de l'acide aminé tyrosine.

La T3 est la forme biologiquement active des thyronines, tandis que la T4 sert principalement de réserve et peut être convertie en T3 dans les tissus périphériques par la déiodinase. Les thyronines agissent en se liant aux récepteurs nucléaires spécifiques dans les cellules, ce qui entraîne une augmentation du taux métabolique et une sensibilité accrue des tissus à d'autres hormones.

Les déséquilibres thyroïdiens, tels que l'hypothyroïdie (faibles niveaux de thyronines) ou l'hyperthyroïdie (niveaux élevés de thyronines), peuvent entraîner une variété de symptômes et de complications médicales. Par conséquent, il est essentiel de maintenir des niveaux appropriés de thyronines pour assurer le bon fonctionnement du corps.

Le propylthiouracile est un médicament antithyroïdien qui est principalement utilisé pour traiter l'hyperthyroïdie, une condition dans laquelle la glande thyroïde produit trop d'hormones thyroïdiennes. Il fonctionne en inhibant la production des hormones thyroïdiennes triiodothyronine (T3) et thyroxine (T4).

Le propylthiouracile agit en bloquant l'enzyme peroxydase thyroïdienne, qui est nécessaire à la synthèse des hormones thyroïdiennes. Il peut également empêcher la conversion de T4 en T3 dans les tissus périphériques.

Les effets du propylthiouracile commencent généralement à se manifester dans les 1 à 3 heures suivant l'ingestion, et sa durée d'action est d'environ 4 à 6 semaines. Les effets secondaires courants du médicament comprennent des nausées, des vomissements, des éruptions cutanées, des démangeaisons, une perte de goût et une douleur ou une sensibilité au site d'administration.

Dans de rares cas, le propylthiouracile peut provoquer des effets secondaires graves, tels qu'une réaction allergique potentiellement mortelle connue sous le nom de syndrome de DRESS (syndrome d'hypersensibilité médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques), une maladie du foie ou une anomalie des globules blancs. Par conséquent, les patients qui prennent ce médicament doivent être surveillés de près pour détecter tout signe d'effets secondaires graves.

La préalbumine, également connue sous le nom de transthyrétine, est une protéine présente dans le sang et la cavité abdominale. Elle joue un rôle important dans le transport des hormones thyroïdiennes et de la vitamine A dans l'organisme.

Dans un contexte médical, les taux de préalbumine peuvent être utilisés comme marqueur de la nutrition et de la fonction hépatique d'un patient. Les niveaux de préalbumine sont souvent corrélés avec l'état nutritionnel général d'une personne, car ils ont tendance à diminuer en cas de malnutrition ou de maladies inflammatoires chroniques.

Les taux de préalbumine peuvent être mesurés par une analyse de sang et sont souvent utilisés en combinaison avec d'autres marqueurs pour évaluer l'état nutritionnel et la gravité de certaines maladies, telles que la maladie inflammatoire de l'intestin ou le cancer.

Il est important de noter que des facteurs tels que l'âge, le sexe, l'origine ethnique et les conditions médicales préexistantes peuvent influencer les niveaux de préalbumine d'un individu. Par conséquent, les résultats doivent être interprétés en tenant compte du contexte clinique global du patient.

Un dosage radioimmunologique (RIA) est une méthode sensible et spécifique de mesure quantitative des concentrations d'une substance, généralement une hormone ou un médicament, dans un échantillon biologique. Cette technique repose sur l'utilisation d'un anticorps spécifique qui se lie à la substance d'intérêt, appelée analyte.

Dans un RIA, l'échantillon est mélangé avec une quantité connue de l'analyte marqué radioactivement (généralement avec un isotope de faible énergie et courte demi-vie, comme l'iode 125). Ce mélange est ensuite incubé pour permettre à l'anticorps de se lier à l'analyte, qu'il soit présent dans l'échantillon ou sous forme marquée.

Après l'incubation, un séparateur d'immunoprécipitation est ajouté pour précipiter les complexes anticorps-analyte, qui peuvent être séparés du liquide résiduel par centrifugation ou filtration. Le niveau de radioactivité dans le surnageant et le précipité est mesuré à l'aide d'un détecteur de gamma.

La quantité d'analyte présente dans l'échantillon est inversement proportionnelle à la quantité de radioactivité détectée dans le surnageant, ce qui permet de calculer sa concentration en utilisant une courbe de calibration établie avec des standards connus.

Les RIA ont été largement remplacés par d'autres méthodes plus modernes et plus simples, telles que les dosages immuno-enzymatiques (EIA) ou les tests immunochimiluminescents (CLIA), qui n'utilisent pas de matières radioactives. Cependant, ils restent utiles dans certaines applications spécialisées où une grande sensibilité est requise.

La thyroïdectomie est une procédure chirurgicale où tout ou partie de la glande thyroïde est retirée. Cette intervention peut être réalisée pour diverses raisons, y compris le traitement du cancer de la thyroïde, des nodules thyroïdiens volumineux ou compliqués, de l'hyperthyroïdie sévère qui ne répond pas aux autres traitements, ou de goitres qui causent des problèmes respiratoires ou déglutition. Après la thyroïdectomie, le patient devra généralement prendre des hormones thyroïdiennes sous forme de médicaments pour remplacer les hormones que sa glande thyroïde ne peut plus produire.

L'hyperthyroxinémie est un terme médical qui décrit une concentration anormalement élevée de thyroxine (T4), une hormone thyroïdienne, dans le sang. La thyroxine joue un rôle crucial dans la régulation du métabolisme de l'organisme. Un taux excessif peut accélérer le métabolisme, entraînant une série de symptômes, tels qu'une augmentation du rythme cardiaque, une intolérance à la chaleur, des tremblements, une perte de poids et de l'anxiété. Cette condition peut être causée par diverses affections, y compris les maladies thyroïdiennes telles que l'hyperthyroïdie ou le goitre toxique diffus. Il est important de diagnostiquer et de traiter rapidement une hyperthyroxinémie pour prévenir d'éventuelles complications médicales graves.

Thiamazole, également connu sous le nom de méthimazole, est un médicament antithyroïdien couramment utilisé pour traiter l'hyperthyroïdie, une condition dans laquelle la glande thyroïde produit trop d'hormones thyroïdiennes. Le thiamazole fonctionne en inhibant la production d'hormones thyroïdiennes dans la glande thyroïde. Il est disponible sous forme de comprimés et est généralement prescrit pour une utilisation à long terme. Les effets secondaires courants du thiamazole peuvent inclure des nausées, des vomissements, des douleurs abdominales, des éruptions cutanées et des maux de tête. Dans de rares cas, il peut provoquer une réaction allergique grave ou affecter le nombre de cellules sanguines dans l'organisme. Il est important de suivre attentivement les instructions posologiques et de consulter régulièrement un médecin pour surveiller la fonction thyroïdienne et les effets secondaires pendant le traitement par thiamazole.

L'acide iopanoïque est un agent de contraste utilisé dans les procédures de radiographie pour améliorer la visibilité des structures internes du corps. Il s'agit d'un composé organique iodé qui, une fois ingéré ou injecté, se distribue dans le plasma sanguin et est éliminé par les reins dans l'urine.

Lorsqu'il est exposé aux rayons X, l'acide iopanoïque absorbe les rayonnements et apparaît opaque sur les images radiographiques, ce qui permet de distinguer clairement les organes et les tissus où il s'est accumulé. Cette propriété en fait un outil précieux pour le diagnostic de diverses affections médicales, telles que les maladies du foie, des voies biliaires, du pancréas et des reins.

Cependant, l'utilisation de l'acide iopanoïque n'est pas dénuée de risques. Comme d'autres agents de contraste iodés, il peut provoquer des réactions allergiques chez certaines personnes, allant de symptômes légers tels que des rougeurs et des démangeaisons cutanées à des réactions plus graves telles que des difficultés respiratoires ou une chute de la pression artérielle. Dans de rares cas, il peut également entraîner une insuffisance rénale aiguë, en particulier chez les personnes atteintes d'une fonction rénale préexistante réduite.

En raison de ces risques potentiels, l'utilisation de l'acide iopanoïque est généralement réservée aux situations où les bénéfices diagnostiques l'emportent sur les risques pour le patient. Les professionnels de la santé doivent évaluer attentivement les antécédents médicaux et les facteurs de risque du patient avant de prescrire cet agent de contraste et surveiller étroitement leur état pendant et après l'administration.

Les antithyroïdiens sont des médicaments utilisés pour traiter les maladies thyroïdiennes en which ils aident à réguler la production d'hormones thyroïdiennes. Il existe trois principaux types d'antithyroïdiens :

1. Thionamides (methimazole et propylthiouracile) : Ces médicaments fonctionnent en inhibant la production d'hormones thyroïdiennes en empêchant la thyroperoxydase de ioder les tyrosines sur la thyroglobuline.
2. Iodure : L'iode est un élément essentiel à la production d'hormones thyroïdiennes. En administrant des doses élevées d'iode, on peut inhiber temporairement la fonction thyroïdienne. Cela peut être utile dans le traitement de l'hyperthyroïdie avant une intervention chirurgicale ou en cas d'urgence pour prévenir une crise thyréotoxique.
3. Lithium : Le lithium est un sel qui peut également inhiber la production d'hormones thyroïdiennes. Il est utilisé dans le traitement de l'hyperthyroïdie, en particulier dans les cas où les thionamides ne sont pas tolérés ou sont inefficaces.

Les antithyroïdiens sont généralement bien tolérés, mais peuvent entraîner des effets secondaires tels que des éruptions cutanées, des douleurs articulaires, des nausées et des vomissements. Dans de rares cas, ils peuvent provoquer une agranulocytose ou une hépatite. Les patients prenant des antithyroïdiens doivent être surveillés régulièrement pour détecter tout effet secondaire et ajuster la posologie en conséquence.

Un goitre est une augmentation de la taille de la glande thyroïde, qui peut être observée comme une masse visible ou un grossissement au niveau du cou. La glande thyroïde est située dans la partie inférieure de votre cou et produit des hormones essentielles à la régulation du métabolisme, de la croissance et du développement.

Les goitres peuvent être causés par divers facteurs, notamment un manque d'iode dans l'alimentation, une production excessive ou insuffisante d'hormones thyroïdiennes, des nodules thyroïdiens (petites excroissances anormales) ou encore une inflammation de la glande. Les symptômes associés au goitre peuvent inclure des difficultés à avaler, une respiration sifflante, une toux persistante et éventuellement des douleurs dans la région du cou.

Il existe différents types de goitres, tels que le goitre endémique (lié au manque d'iode), le goitre sporadique (non lié au manque d'iode), le goitre nodulaire (causé par des nodules thyroïdiens) et le goitre associé à une maladie de Basedow (une maladie auto-immune qui provoque une hyperthyroïdie). Le traitement dépendra du type et de la cause sous-jacente du goitre.

La thyroglobuline est une protéine de grande taille produite par les cellules folliculaires de la glande thyroïde. Elle joue un rôle crucial dans la biosynthèse des hormones thyroïdiennes, en particulier la thyroxine (T4) et la triiodothyronine (T3). La thyroglobuline sert de matrice où les iodures sont combinés avec des tyrosines pour former des précurseurs d'hormones thyroïdiennes.

Après la libération d'hormones thyroïdiennes, la thyroglobuline reste dans le colloïde du follicule thyroïdien. Lorsque la glande thyroïde est stimulée par l'hormone thyréotropine (TSH) sécrétée par l'antéhypophyse, les cellules folliculaires absorbent le colloïde et dégradent la thyroglobuline pour libérer davantage d'hormones thyroïdiennes dans la circulation sanguine.

Dans le contexte clinique, la thyroglobuline est utilisée comme marqueur tumoral pour surveiller les patients atteints de cancer différencié de la thyroïde. Les taux sériques de thyroglobuline sont généralement faibles ou indétectables chez les personnes en bonne santé, mais peuvent augmenter en présence d'une récidive ou d'une progression du cancer thyroïdien. La mesure de la thyroglobuline après le traitement chirurgical et la thérapie à l'iode radioactif permet une évaluation plus précise du risque de récidive et aide à guider les décisions thérapeutiques ultérieures.

La thyroxine-binding globulin (TBG) est une protéine plasmatique sérique produite par le foie qui se lie spécifiquement aux hormones thyroïdiennes triiodothyronine (T3) et thyroxine (T4). La TBG fonctionne comme une protéine de liaison des hormones thyroïdiennes, aidant à réguler la concentration et la disponibilité des hormones thyroïdiennes dans le sang.

La TBG se lie préférentiellement à la T4, avec environ 70 à 80 % de la T4 sérique liée à la TBG. Environ 10 à 20 % de la T4 est liée à d'autres protéines sériques, telles que la transthyrétine et l'albumine. Seulement environ 0,03 % de la T4 circule sous forme libre dans le sang.

La concentration de TBG dans le sérum peut être influencée par plusieurs facteurs, tels que les changements hormonaux, les maladies hépatiques, l'insuffisance rénale et certains médicaments. Des niveaux anormaux de TBG peuvent entraîner des modifications des taux d'hormones thyroïdiennes totales sans changement correspondant des taux d'hormones thyroïdiennes libres, ce qui peut compliquer l'interprétation des résultats des tests de la fonction thyroïdienne.

L'hormone thyréotrope, également connue sous le nom d'hormone stimulante de la thyroïde (TSH), est une hormone produite et sécrétée par l'antéhypophyse, une glande endocrine située à la base du cerveau. La TSH régule la fonction thyroïdienne en agissant sur le tissu thyroïdien pour stimuler la production et la libération des hormones thyroïdiennes, la triiodothyronine (T3) et la thyroxine (T4).

La sécrétion de TSH est régulée par l'hypothalamus, qui produit de la thyréotropin-releasing hormone (TRH), une hormone qui stimule la production de TSH. La concentration de T3 et T4 dans le sang agit également sur l'hypothalamus et l'antéhypophyse pour réguler la sécrétion de TRH et de TSH, créant ainsi un système de rétroaction négative qui maintient les niveaux d'hormones thyroïdiennes dans une plage normale.

Une faible concentration de T3 et T4 entraîne une augmentation de la production de TRH et de TSH, tandis qu'une concentration élevée de ces hormones thyroïdiennes inhibe la production de TRH et de TSH. Les anomalies de la fonction thyroïdienne, telles que l'hypothyroïdie ou l'hyperthyroïdie, peuvent entraîner des perturbations de la sécrétion de TSH et des niveaux anormaux d'hormones thyroïdiennes.

Les sérum-globulines sont une fraction importante des protéines sériques, qui se trouvent dans le sérum sanguin. Elles sont constituées d'un mélange de différents types de globulines, y compris les immunoglobulines (aussi appelées anticorps), la complémentaire et les protéines de phase aiguë. Les sérum-globulines jouent un rôle crucial dans le système immunitaire en aidant à combattre les infections et l'inflammation.

Les niveaux de sérum-globulines peuvent être mesurés par des tests de laboratoire pour aider au diagnostic et au suivi de diverses affections médicales, telles que les maladies inflammatoires, infectieuses, auto-immunes et néoplasiques. Des taux élevés de sérum-globulines peuvent indiquer une activation du système immunitaire en réponse à une infection ou une inflammation, tandis que des taux bas peuvent être observés dans certaines maladies hépatiques et dans le syndrome néphrotique.

Il est important de noter qu'une interprétation appropriée des résultats des tests de sérum-globulines nécessite une évaluation clinique complète du patient, y compris l'histoire médicale, les symptômes physiques et d'autres tests de laboratoire.

Le myxœdème est un terme médical désignant une affection cutanée caractérisée par une accumulation excessive d'une substance visqueuse et gélatineuse appelée mucine dans le tissu conjonctif sous-cutané. Cette condition est généralement associée à l'hypothyroïdie, un état pathologique dans lequel la glande thyroïde ne produit pas suffisamment d'hormones thyroïdiennes.

L'hypothyroïdie peut être causée par divers facteurs, tels que des maladies auto-immunes, une intervention chirurgicale, une radiothérapie ou des dommages à la glande thyroïde due à une carence en iode. Lorsque l'hypothyroïdie persiste pendant une longue période, elle peut entraîner une accumulation de mucine dans le tissu sous-cutané, ce qui conduit au développement du myxœdème.

Les symptômes courants du myxœdème comprennent un gonflement et une induration de la peau, en particulier sur le visage, les mains et les pieds. La peau peut devenir pâle, froide et sèche, avec une texture semblable à celle d'une orange. Les patients peuvent également présenter des signes d'hypothyroïdie tels qu'une prise de poids, une fatigue extrême, une intolérance au froid, une constipation et une dépression.

Le traitement du myxœdème implique la correction de l'hypothyroïdie sous-jacente en administrant des hormones thyroïdiennes de remplacement. Cela permet non seulement de réduire les symptômes cutanés associés au myxœdème, mais aussi d'améliorer les autres manifestations cliniques de l'hypothyroïdie.

La dialyse est un traitement médical qui imite les fonctions rénales normales en éliminant les déchets et l'excès de liquide du sang. C'est généralement utilisé lorsque les reins sont gravement endommagés ou ne fonctionnent plus correctement, une condition connue sous le nom d'insuffisance rénale. Il existe deux types principaux de dialyse : l'hémodialyse et la dialyse péritonéale.

L'hémodialyse est effectuée en connectant les vaisseaux sanguins du patient à une machine de dialyse spécialisée, qui fonctionne comme un rein artificiel. Le sang circule hors du corps vers la machine, où il est nettoyé des déchets et de l'excès de liquide avant d'être renvoyé dans le corps. Ce processus prend généralement environ 4 heures et doit être répété plusieurs fois par semaine.

La dialyse péritonéale, quant à elle, utilise le revêtement interne de l'abdomen (le péritoine) comme membrane filtrante pour éliminer les déchets et l'excès de liquide du sang. Un cathéter est inséré chirurgicalement dans l'abdomen, à travers lequel une solution stérile est introduite pour provoquer la diffusion des déchets et de l'excès de liquide hors du corps dans cette solution. Après quelques heures, la solution contenant les déchets est drainée et remplacée par une nouvelle solution. Ce processus doit être répété plusieurs fois par jour.

Les deux types de dialyse ont pour but d'aider le patient à maintenir un équilibre chimique dans son corps, de contrôler sa pression artérielle et de soulager les symptômes associés à l'insuffisance rénale, tels que la fatigue, l'essoufflement et l'enflure.

La diiodothyronine (T2) est une hormone thyroïdienne moins connue que la thyroxine (T4) et la triiodothyronine (T3), mais elle joue probablement un rôle dans la régulation du métabolisme. Elle se forme lorsque de l'iode est retiré d'une molécule de T3. Bien qu'elle ait moins d'activité que la T3, certaines recherches suggèrent qu'elle pourrait avoir des effets importants sur le système cardiovasculaire et le cerveau. Cependant, sa fonction précise dans l'organisme n'est pas encore complètement comprise.

Les radio-isotopes d'iode sont des variantes isotopiques instables de l'iode qui émettent des radiations. Ils sont largement utilisés en médecine nucléaire à des fins diagnostiques et thérapeutiques. Le plus couramment utilisé est l'iode 131 (131I), qui se désintègre en xénon 131 (131Xe) en émettant des rayons bêta et gamma.

Dans le diagnostic, l'iode radioactif est souvent utilisé pour les scintigraphies thyroïdiennes ou les imageries de la thyroïde. Après ingestion ou injection, il s'accumule préférentiellement dans la glande thyroïde. Ensuite, une caméra à scintillation détecte les émissions de rayons gamma pour produire des images de la glande, aidant ainsi à identifier d'éventuelles anomalies telles que des nodules ou un goitre.

En thérapie, l'iode 131 est utilisé dans le traitement du cancer de la thyroïde. Il fonctionne en détruisant les cellules cancéreuses de la glande thyroïde qui absorbent l'iode. Cependant, ce traitement peut également affecter les tissus sains de la glande thyroïde, entraînant des effets secondaires tels qu'une hypothyroïdie.

D'autres radio-isotopes d'iode moins couramment utilisés comprennent l'iode 123 (123I) et l'iode 125 (125I). L'iode 123 est un émetteur de rayons gamma pur, ce qui le rend idéal pour les études thyroïdiennes à faible dose de radiation. L'iode 125, quant à lui, émet des rayons gamma de basse énergie et a une demi-vie plus longue, ce qui en fait un choix approprié pour certaines applications en médecine nucléaire telles que la thérapie interne vectorisée.

La thyrotoxicose est un état clinico-biologique caractérisé par un excès d'hormones thyroïdiennes (triiodothyronine ou T3 et/ou thyroxine ou T4) dans l'organisme. Cela se produit généralement en raison d'une hyperactivité de la glande thyroïde, une condition connue sous le nom d'hyperthyroïdie. Les symptômes peuvent inclure une augmentation du rythme cardiaque (tachycardie), de l'intolérance à la chaleur, des tremblements, de l'agitation, de l'insomnie, une perte de poids malgré un appétit accru, et des modifications des habitudes intestinales. Dans certains cas, il peut également y avoir une augmentation de la pression artérielle, de la fatigue, de la faiblesse musculaire, et dans les stades avancés, de l'atonie cardiaque. Le diagnostic est établi par des tests sanguins qui mesurent les niveaux d'hormones thyroïdiennes et de thyréostimuline (TSH).

La maladie de Basedow, également connue sous le nom de Graves' disease, est une maladie auto-immune qui affecte la glande thyroïde. Elle se caractérise par une production excessive d'hormones thyroïdiennes (hyperthyroïdie), ce qui peut entraîner une accélération du métabolisme et une variété de symptômes, tels qu'une intolérance à la chaleur, une augmentation de l'appétit avec perte de poids, des tremblements, une augmentation du rythme cardiaque, de l'anxiété, de l'insomnie et une fatigue accrue.

D'autres signes courants de la maladie de Basedow peuvent inclure un gonflement des yeux (exophtalmie) et une sensibilité à la lumière, due à une inflammation des muscles oculaires et du tissu adipeux derrière les yeux. Dans certains cas, cette affection peut également entraîner une augmentation de la taille de la glande thyroïde (goitre).

La maladie de Basedow est généralement traitée par des médicaments qui réduisent la production d'hormones thyroïdiennes, tels que les inhibiteurs de la thyroperoxydase ou les bêta-bloquants. Dans certains cas, une ablation chirurgicale de la glande thyroïde (thyroïdectomie) peut être recommandée. La maladie de Basedow peut toucher des personnes de tous âges et de tous sexes, mais elle est plus fréquente chez les femmes entre 20 et 40 ans.

Les iodures sont des composés chimiques qui contiennent un ion iodure (I-), qui est un atome d'iode avec une charge négative. Dans le contexte médical, les iodures sont souvent utilisés dans les traitements médicaux et de santé.

L'iodure de potassium est l'un des iodures les plus couramment utilisés en médecine. Il est souvent prescrit pour prévenir ou traiter une carence en iode, qui peut entraîner une maladie thyroïdienne. L'iode est un nutriment essentiel pour la production d'hormones thyroïdiennes, et une carence en iode peut entraîner une hypothyroïdie, une augmentation de la taille de la glande thyroïde (goitre) et des retards de développement chez les nourrissons et les enfants.

Les iodures peuvent également être utilisés comme antiseptiques topiques pour prévenir ou traiter les infections cutanées, en raison de leurs propriétés antibactériennes et antifongiques. Cependant, l'utilisation d'iodures à des fins médicales doit être supervisée par un professionnel de la santé, car une consommation excessive d'iode peut entraîner une hyperthyroïdie et d'autres effets secondaires indésirables.

L'albumine sérique, également simplement appelée albumine, est une protéine synthétisée par le foie et présente dans le sérum sanguin. C'est la protéine sérique la plus abondante, représentant environ 60 % des protéines totales du sérum. L'albumine a plusieurs fonctions importantes, notamment :

1. Maintenir la pression oncotique : L'albumine, en raison de sa concentration élevée et de sa taille relativement grande, contribue de manière significative à la pression oncotique, ce qui aide à maintenir les fluides dans les vaisseaux sanguins et prévient l'accumulation de liquide dans les tissus (dème).

2. Transporteur : L'albumine lie et transporte plusieurs molécules telles que les hormones stéroïdes, la bilirubine, les acides gras, les ions calcium et cuivre dans le sang.

3. pH tampon : L'albumine a une capacité tampon modérée qui contribue au maintien du pH sanguin stable en se liant aux ions hydrogène (H+) lorsque le pH sanguin devient acide.

4. Régulation de la distribution des fluides : En raison de sa grande concentration dans le plasma par rapport à l'espace extravasculaire, l'albumine aide à réguler la distribution des fluides entre ces deux compartiments corporels.

La détermination du taux sérique d'albumine est un test diagnostique courant utilisé pour évaluer la fonction hépatique et la dénutrition protéino-énergétique, car une diminution des niveaux peut indiquer une maladie hépatique ou une mauvaise nutrition.

Les trousses de réactifs pour diagnostic, également connues sous le nom de tests de diagnostic rapides ou RDT, sont des dispositifs médicaux conçus pour fournir des résultats diagnostiques simples et rapides pour une variété de conditions médicales. Elles contiennent généralement tous les réactifs et matériaux nécessaires pour effectuer un test spécifique, y compris des échantillons de sang, d'urine ou de salive.

Les trousses de réactifs pour diagnostic sont souvent utilisées dans les milieux cliniques pour détecter rapidement la présence d'agents infectieux tels que les bactéries, les virus, les parasites et les champignons. Elles peuvent également être utilisées pour dépister des maladies telles que le VIH, l'hépatite, la grippe et la syphilis.

Les trousses de réactifs pour diagnostic sont conçues pour être faciles à utiliser, même pour les professionnels de santé sans formation spécialisée en laboratoire. Elles offrent des avantages tels qu'une réduction du temps d'attente pour les résultats, une diminution de la dépendance aux laboratoires centralisés et une amélioration de l'accès aux tests dans les zones rurales ou éloignées.

Cependant, il est important de noter que les trousses de réactifs pour diagnostic doivent être utilisées correctement et avec précaution pour garantir des résultats fiables et précis. Les professionnels de santé doivent suivre attentivement les instructions du fabricant et interpréter les résultats dans le contexte clinique approprié.

Le syndrome euthyroïdien est un terme utilisé en médecine pour décrire un état où les taux d'hormones thyroïdiennes (T3 et T4) et de thyréostimuline (TSH) sont dans les limites normales, mais il y a quand même des signes et symptômes suggestifs d'une fonction thyroïdienne anormale. Ce syndrome est souvent observé dans certaines conditions médicales, telles que la maladie de Basedow en rémission, après le traitement de l'hypothyroïdie ou de l'hyperthyroïdie, et dans certains états inflammatoires ou maladies chroniques. Les patients atteints du syndrome euthyroïdien peuvent présenter des symptômes tels qu'une fatigue, une prise de poids, une intolérance au froid, une constipation, une sécheresse cutanée et des cheveux, une faiblesse musculaire, une dépression ou un ralentissement cognitif, qui sont généralement associés à l'hypothyroïdie. Cependant, comme les tests de laboratoire sont normaux, le diagnostic peut être difficile et nécessiter une évaluation clinique approfondie.

La noréthandrolone est un stéroïde anabolisant androgène synthétique qui a été utilisé dans le traitement de certains troubles hormonaux et pour favoriser la croissance musculaire dans des conditions médicales spécifiques. Il s'agit d'un dérivé de la nortestostérone, une forme modifiée de testostérone. La noréthandrolone possède des propriétés androgènes et anabolisantes, ce qui signifie qu'elle peut promouvoir le développement des caractères sexuels secondaires masculins et favoriser la croissance musculaire et osseuse.

Cependant, l'utilisation de stéroïdes anabolisants androgènes comme la noréthandrolone est strictement réglementée en raison de leurs effets indésirables potentiels sur la santé. Les effets secondaires couramment associés à l'utilisation de stéroïdes anabolisants androgènes comprennent l'acné, la calvitie, l'hypertension artérielle, les modifications du taux de cholestérol sanguin, la rétention d'eau, l'augmentation de l'agressivité et des risques pour le foie. L'utilisation à long terme ou à fortes doses peut également entraîner des effets secondaires graves tels que des problèmes cardiovasculaires, hépatiques et rénaux, ainsi que des troubles hormonaux et des changements dans les caractères sexuels.

En raison de ces risques pour la santé, l'utilisation de stéroïdes anabolisants androgènes comme la noréthandrolone est limitée aux indications médicales spécifiques et strictement contrôlée par les autorités réglementaires. L'automédication ou l'utilisation hors prescription médicale de ces substances est considérée comme dangereuse et illégale dans de nombreux pays.

L'iodure de potassium est un composé chimique qui contient du potassium et de l'iode. Il est souvent utilisé en médecine comme supplément d'iode pour prévenir ou traiter les carences en iode. L'iode est un nutriment essentiel nécessaire à la production des hormones thyroïdiennes dans le corps. Une carence en iode peut entraîner une augmentation de la taille de la glande thyroïde (goitre) et divers autres problèmes de santé, tels que des troubles mentaux et de croissance chez les enfants.

L'iodure de potassium est également utilisé comme médicament pour traiter certaines overdoses de composés radioactifs de l'iode, tels que ceux qui peuvent survenir après un accident nucléaire ou une exposition à des sources radioactives. Il fonctionne en remplaçant l'iode radioactif dans la glande thyroïde par de l'iode non radioactif, réduisant ainsi l'exposition aux radiations.

En plus de ses utilisations médicales, l'iodure de potassium est également utilisé dans l'industrie alimentaire comme conservateur et agent de blanchiment, et dans la photographie comme agent de développement des films.

Un dosage immunologique, également connu sous le nom d'immunoessai, est un test de laboratoire qui mesure la concentration ou l'activité d'une substance spécifique, appelée analyte, dans un échantillon biologique en utilisant des méthodes immunochimiques. Les analytes peuvent inclure des antigènes, des anticorps, des hormones, des protéines, des drogues et d'autres molécules.

Les dosages immunologiques reposent sur l'interaction spécifique entre un antigène et un anticorps pour détecter ou quantifier la présence de l'analyte dans l'échantillon. Il existe différents types de dosages immunologiques, tels que les ELISA (Enzyme-Linked Immunosorbent Assay), les RIA (Radioimmunoassay), les Western blots et les immunofluorescences.

Ces tests sont largement utilisés en médecine pour diagnostiquer des maladies, surveiller l'efficacité du traitement, détecter la présence de drogues ou d'alcool dans le sang, et évaluer la fonction thyroïdienne, parmi d'autres applications. Les résultats des dosages immunologiques doivent être interprétés en tenant compte des valeurs de référence établies pour chaque analyte et du contexte clinique du patient.

Le foie est un organe interne vital situé dans la cavité abdominale, plus précisément dans le quadrant supérieur droit de l'abdomen, juste sous le diaphragme. Il joue un rôle essentiel dans plusieurs fonctions physiologiques cruciales pour le maintien de la vie et de la santé.

Dans une définition médicale complète, le foie est décrit comme étant le plus grand organe interne du corps humain, pesant environ 1,5 kilogramme chez l'adulte moyen. Il a une forme et une taille approximativement triangulaires, avec cinq faces (diaphragmatique, viscérale, sternale, costale et inférieure) et deux bords (droits et gauches).

Le foie est responsable de la détoxification du sang en éliminant les substances nocives, des médicaments et des toxines. Il participe également au métabolisme des protéines, des glucides et des lipides, en régulant le taux de sucre dans le sang et en synthétisant des protéines essentielles telles que l'albumine sérique et les facteurs de coagulation sanguine.

De plus, le foie stocke les nutriments et les vitamines (comme la vitamine A, D, E et K) et régule leur distribution dans l'organisme en fonction des besoins. Il joue également un rôle important dans la digestion en produisant la bile, une substance fluide verte qui aide à décomposer les graisses alimentaires dans l'intestin grêle.

Le foie est doté d'une capacité remarquable de régénération et peut reconstituer jusqu'à 75 % de son poids initial en seulement quelques semaines, même après une résection chirurgicale importante ou une lésion hépatique. Cependant, certaines maladies du foie peuvent entraîner des dommages irréversibles et compromettre sa fonctionnalité, ce qui peut mettre en danger la vie de la personne atteinte.

La thyroïdite auto-immune est un terme général utilisé pour décrire les affections dans lesquelles le système immunitaire du corps attaque la glande thyroïde, entraînant une inflammation et des dommages à cette glande. Il existe plusieurs types de thyroïdite auto-immune, dont les plus courants sont la maladie de Hashimoto et la thyroïdite de Basedow.

Dans la maladie de Hashimoto, également appelée thyroïdite chronique, le corps produit des anticorps qui attaquent les enzymes thyroïdiens, ce qui perturbe la production d'hormones thyroïdiennes. Cela conduit souvent à une hypothyroïdie, c'est-à-dire une faible activité thyroïdienne.

Dans la thyroïdite de Basedow, également appelée Graves' disease, le corps produit des anticorps qui stimulent excessivement la glande thyroïde, entraînant une hyperthyroïdie, c'est-à-dire une activité thyroïdienne excessive.

Les symptômes de la thyroïdite auto-immune peuvent varier en fonction du type et de la gravité de la maladie. Ils peuvent inclure la fatigue, la prise ou la perte de poids, les changements d'humeur, la sensibilité au froid ou à la chaleur, l'enflement du cou (goitre), et dans le cas de la thyroïdite de Basedow, des yeux exorbités ou un regard fixe.

Le traitement dépend du type et de la gravité de la maladie. Il peut inclure des médicaments pour réguler les niveaux d'hormones thyroïdiennes, des médicaments pour supprimer l'activité du système immunitaire, ou dans certains cas, une intervention chirurgicale pour enlever une partie ou la totalité de la glande thyroïde.

L'hypophysectomie est une procédure chirurgicale où tout ou partie de l'hypophyse, une glande endocrine située à la base du cerveau, est enlevée. Cette glande joue un rôle crucial dans la régulation des autres glandes endocrines et des processus métaboliques dans le corps. L'hypophysectomie peut être réalisée pour traiter certaines affections telles que les tumeurs hypophysaires, l'hyperthyroïdie réfractaire, la maladie de Cushing et d'autres troubles hormonaux sévères. Cependant, cette procédure comporte des risques importants, tels que des dommages au cerveau, une perte de vision, des problèmes hormonaux et des lésions vasculaires. Par conséquent, elle n'est généralement envisagée qu'en dernier recours lorsque d'autres traitements se sont avérés inefficaces.

La monoiodotyrosine (MIT) est un acide aminé qui se forme lorsque l'iode est attaché à la tyrosine, un processus connu sous le nom de iodation. La MIT est un composant important dans la biosynthèse des hormones thyroïdiennes, qui sont produites par la glande thyroïde.

Dans le corps, l'iodure est transporté dans la glande thyroïde où il est oxydé en iode et attaché à la tyrosine pour former la MIT. La MIT peut ensuite être combinée avec une autre molécule de MIT ou avec une molécule de tyrosine iodée pour former des hormones thyroïdiennes telles que la triiodothyronine (T3) et la thyroxine (T4).

La monoiodotyrosine peut également être trouvée dans certains types de protéines alimentaires, en particulier dans les produits d'origine animale. Cependant, il n'est pas considéré comme essentiel pour l'homme car il peut être synthétisé à partir de la tyrosine et de l'iode dans le corps.

Le carbimazole est un médicament antithyroïdien qui est principalement utilisé pour traiter l'hyperthyroïdie, une condition dans laquelle la glande thyroïde produit trop d'hormones thyroïdiennes. Le carbimazole fonctionne en inhibant la production d'hormones thyroïdiennes dans la glande thyroïde.

Le carbimazole est converti en son métabolite actif, le thiamazole, après l'ingestion. Le thiamazole inhibe la peroxydase thyroïdienne, une enzyme qui joue un rôle clé dans la production d'hormones thyroïdiennes. En inhibant cette enzyme, le carbimazole réduit la quantité d'hormones thyroïdiennes produites par la glande thyroïde.

Le carbimazole est disponible sous forme de comprimés et est généralement pris par voie orale deux à trois fois par jour. La dose initiale dépend de la gravité de l'hyperthyroïdie, mais elle peut être ajustée en fonction de la réponse du patient au traitement. Les effets du carbimazole peuvent prendre plusieurs semaines à se manifester, il est donc important de continuer à le prendre régulièrement même si les symptômes ne s'améliorent pas immédiatement.

Les effets secondaires courants du carbimazole comprennent des nausées, des vomissements, des douleurs abdominales, des éruptions cutanées et une perte de goût. Dans de rares cas, le carbimazole peut provoquer des réactions allergiques graves, telles que des gonflements du visage, de la langue ou de la gorge, ou une éruption cutanée sévère. Si vous ressentez l'un de ces symptômes, consultez immédiatement un médecin.

Le carbimazole est généralement bien toléré, mais il peut interagir avec d'autres médicaments, notamment les anticoagulants, les anti-inflammatoires non stéroïdiens et les corticostéroïdes. Informez votre médecin de tous les médicaments que vous prenez avant de commencer le traitement par carbimazole.

En résumé, le carbimazole est un médicament utilisé pour traiter l'hyperthyroïdie en réduisant la production d'hormones thyroïdiennes. Il est généralement bien toléré, mais il peut provoquer des effets secondaires et interagir avec d'autres médicaments. Si vous prenez du carbimazole, suivez les instructions de votre médecin et informez-le de tous les autres médicaments que vous prenez.

La diiodotyrosine (DIT) est un composé organique qui se forme lorsque l'iode est combiné avec la tyrosine, un acide aminé non essentiel. Dans le corps humain, cette réaction se produit dans la glande thyroïde pendant la production des hormones thyroïdiennes, notamment la thyroxine (T4) et la triiodothyronine (T3).

La diiodotyrosine est donc un intermédiaire important dans la biosynthèse de ces hormones thyroïdiennes. Cependant, elle doit être déiodonée, c'est-à-dire qu'elle doit perdre un atome d'iode, pour former l'hormone T4. Une enzyme, la déiodinase, est responsable de ce processus.

Il est important de noter que les déséquilibres dans le métabolisme de la diiodotyrosine peuvent entraîner des troubles de la fonction thyroïdienne. Par exemple, une accumulation excessive de diiodotyrosine peut surcharger la glande thyroïde et entraver sa capacité à produire des hormones thyroïdiennes normales.

La grossesse, également connue sous le nom de gestation, est un état physiologique dans lequel un ovule fécondé, ou zygote, s'implante dans l'utérus et se développe pendant environ 40 semaines, aboutissant à la naissance d'un bébé. Ce processus complexe implique des changements significatifs dans le corps de la femme, affectant presque tous les systèmes organiques.

Au cours des premières semaines de grossesse, l'embryon se développe rapidement, formant des structures vitales telles que le cœur, le cerveau et le tube neural. Après environ huit semaines, l'embryon est appelé fœtus et poursuit son développement, y compris la croissance des membres, des organes sensoriels et du système nerveux.

La grossesse est généralement divisée en trois trimestres, chacun marqué par des stades spécifiques de développement fœtal:

1. Premier trimestre (jusqu'à 12 semaines): Pendant cette période, l'embryon subit une croissance et un développement rapides. Les structures vitales telles que le cœur, le cerveau, les yeux et les membres se forment. C'est également lorsque le risque d'anomalies congénitales est le plus élevé.
2. Deuxième trimestre (13 à 26 semaines): Durant ce stade, le fœtus continue de croître et se développer. Les organes commencent à fonctionner de manière autonome, et le fœtus peut entendre et répondre aux stimuli externes. Le risque d'anomalies congénitales est considérablement réduit par rapport au premier trimestre.
3. Troisième trimestre (27 semaines jusqu'à la naissance): Au cours de ces dernières semaines, le fœtus prend du poids et se prépare à la vie en dehors de l'utérus. Les poumons mûrissent, et le cerveau continue de se développer rapidement.

Tout au long de la grossesse, il est crucial que les femmes enceintes maintiennent un mode de vie sain, comprenant une alimentation équilibrée, l'exercice régulier et l'évitement des substances nocives telles que l'alcool, le tabac et les drogues illicites. De plus, il est essentiel de suivre les soins prénataux recommandés pour assurer la santé et le bien-être de la mère et du fœtus.

Les perchlorates sont des composés chimiques qui contiennent du perchlorate, un anion avec la formule ClO4−. Ils sont largement utilisés dans les industries comme oxydants forts et dans la production de munitions, feux d'artifice, carburant pour fusées et autres applications où une réaction chimique puissante est nécessaire.

Dans le contexte médical, les perchlorates sont surtout connus pour leur potentiel à affecter la fonction thyroïdienne. Lorsqu'ils sont ingérés ou inhalés en grande quantité, ils peuvent inhiber la capacité de la glande thyroïde à absorber l'iode, ce qui peut entraîner une hypothyroïdie et des problèmes de développement chez les nourrissons et les enfants. Cependant, il est important de noter que l'exposition aux perchlorates à des niveaux couramment observés dans l'environnement ne devrait pas avoir d'effets néfastes sur la santé.

Les perchlorates peuvent être trouvés dans l'eau potable, les aliments et l'air en raison de leur utilisation généralisée dans diverses applications industrielles. Les réglementations gouvernementales existent pour limiter l'exposition aux perchlorates à des niveaux considérés comme sûrs pour la santé humaine.

L'hormone de croissance, également connue sous le nom de somatotropine, est une hormone peptidique sécrétée par les cellules somatotropes de l'antéhypophyse (une glande endocrine située à la base du cerveau). Elle joue un rôle crucial dans la croissance et le développement des organismes vivants, en particulier pendant l'enfance et l'adolescence.

L'hormone de croissance stimule la production d'autres hormones et protéines importantes, telles que l'insuline-like growth factor-1 (IGF-1), qui favorisent la croissance des tissus corporels, y compris les os, les muscles et les organes internes. Elle régule également le métabolisme des glucides, des lipides et des protéines, influençant ainsi l'utilisation de l'énergie par l'organisme.

Un déficit en hormone de croissance peut entraîner un retard de croissance et un développement insuffisant chez les enfants, tandis qu'un excès d'hormone de croissance peut provoquer une croissance excessive (acromégalie) chez les adultes. Des niveaux anormaux d'hormone de croissance peuvent également être associés à d'autres problèmes de santé, tels que le diabète, l'obésité et certaines maladies cardiovasculaires.

La thyroïdite est un terme général utilisé pour décrire l'inflammation de la glande thyroïde. Il existe plusieurs types de thyroïdites, chacune ayant des causes et des caractéristiques différentes. Certains types peuvent provoquer une hyperthyroïdie (activité excessive de la glande thyroïde), tandis que d'autres peuvent entraîner une hypothyroïdie (activité insuffisante de la glande thyroïde). Dans certains cas, une thyroïdite peut évoluer vers une hypothyroïdie permanente. Les symptômes peuvent inclure une douleur ou une sensibilité au niveau de la glande thyroïde, une fatigue, des changements de poids, des modifications du rythme cardiaque et des menstruations irrégulières. Le diagnostic est généralement posé sur la base d'une combinaison d'antécédents médicaux, d'examen physique, d'analyses de sang et d'imagerie médicale.

Je suis désolé, il semble y avoir une petite confusion dans votre question. "Sérum Albumine Radio-Iodée" ne serait pas considéré comme une définition médicale en soi. Cependant, je peux vous fournir des informations sur les deux termes distincts qui le composent :

1. Sérum albumine : Il s'agit d'une protéine importante dans le sang, produite par le foie. Elle joue un rôle crucial dans le maintien de la pression sanguine et dans la distribution des fluides corporels entre les différents compartiments du corps.

2. Radio-Iodée : Cela fait référence à une substance, généralement un médicament ou une protéine, qui a été marquée avec de l'iode radioactif. Cette méthode est souvent utilisée dans le domaine de la médecine nucléaire pour des examens diagnostiques ou des traitements thérapeutiques.

Donc, si vous parlez d'un test ou d'une procédure médicale spécifique impliquant l'utilisation de "Sérum Albumine Radio-Iodée", je devrais avoir plus d'informations à ce sujet pour fournir une définition médicale appropriée.

La thiouracile est un médicament anti-thyroïdien qui est principalement utilisé dans le traitement de l'hyperthyroïdie, une condition où la glande thyroïde est trop active et produit des niveaux excessifs d'hormones thyroïdiennes. La thiouracile fonctionne en inhibant la capacité de la glande thyroïde à produire ces hormones.

Il agit en empêchant la synthèse des hormones thyroïdiennes T3 et T4 en interférant avec l'incorporation de l'iodure dans les tyrosines des protéines thyroïdiennes. Cela réduit effectivement la quantité d'hormones thyroïdiennes dans le corps, ce qui aide à contrôler les symptômes de l'hyperthyroïdie.

La thiouracile est généralement administrée par voie orale sous forme de comprimés et le traitement peut durer plusieurs mois, selon la réponse du patient au médicament et la gravité de la maladie. Les effets secondaires courants de ce médicament peuvent inclure des nausées, des éruptions cutanées, des maux de tête, une perte de goût et une sensation de brûlure dans la bouche. Dans de rares cas, il peut également provoquer une réaction allergique sévère.

Comme avec tout médicament, la thiouracile doit être utilisée sous la supervision d'un médecin qualifié qui évaluera soigneusement les risques et les avantages du traitement pour chaque patient individuel.

En médecine et en laboratoire, une valeur de référence, également appelée valeur normale ou plage de référence, est la concentration ou la mesure d'une substance ou d'un paramètre dans un échantillon de population saine et en bonne santé. Il est utilisé comme point de comparaison pour interpréter les résultats des tests de laboratoire chez les patients.

Les valeurs de référence sont généralement exprimées sous la forme d'une plage, indiquant une fourchette acceptable de valeurs pour un paramètre spécifique. Ces plages sont déterminées par des études statistiques sur des échantillons représentatifs de populations saines.

Il est important de noter que les valeurs de référence peuvent varier en fonction de plusieurs facteurs, tels que l'âge, le sexe, la race, la grossesse et d'autres conditions médicales préexistantes. Par conséquent, il est essentiel de tenir compte de ces facteurs lors de l'interprétation des résultats des tests de laboratoire par rapport aux valeurs de référence.

Si les résultats d'un test de laboratoire sont en dehors de la plage de référence, cela peut indiquer une anomalie ou une condition médicale sous-jacente qui nécessite une évaluation et un traitement supplémentaires. Cependant, il est également possible que des résultats faussement positifs ou négatifs se produisent en raison de facteurs techniques ou pré-analytiques, tels que des erreurs de prélèvement d'échantillons ou une mauvaise conservation. Par conséquent, les résultats doivent être interprétés avec prudence et en consultation avec un professionnel de la santé qualifié.

L'hypophyse, également connue sous le nom de glande pituitaire, est une petite glande endocrine située à la base du cerveau. Elle est composée de deux parties principales : l'antéhypophyse (ou adénohypophyse) et la posthypophyse (ou neurohypophyse).

L'antéhypophyse produit et sécrète plusieurs hormones différentes, dont certaines régulent le fonctionnement d'autres glandes endocrines dans le corps. Les hormones sécrétées par l'antéhypophyse comprennent la thyrotropine (TSH), l'adrénotropine (ACTH), la prolactine, la somatotropine (GH ou hormone de croissance) et les gonadotrophines folliculo-stimulante (FSH) et lutéinisante (LH).

La posthypophyse stocke et libère deux hormones produites dans l'hypothalamus : l'ocytocine et la vasopressine (également appelée hormone antidiurétique ou ADH). L'ocytocine provoque des contractions utérines pendant le travail et favorise également la libération de lait maternel. La vasopressine régule la concentration d'eau dans le sang en affectant la perméabilité des tubules rénaux à l'eau.

En résumé, l'hypophyse joue un rôle crucial dans la régulation de nombreuses fonctions corporelles importantes, telles que la croissance, le développement sexuel, la réponse au stress et l'homéostasie hydrique.

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