Syndrome Néphrotique
Néphrose Lipoïdique
Glomérulonéphrite Extra-Membraneuse
Glomérulonéphrite Segmentaire Et Focale
Puromycine Aminonucléoside
Glomérule Rénal
Prednisolone
Podocytes
Glomérulonéphrite
Stéroïdes
Glomérulonéphrite Membranoproliférative
Néphrose
Immunosuppresseurs
Oedème
Biopsie
Syndrome De Down
Cyclosporine
Syndrome Métabolique X
Amyloïdose
Résistance Aux Médicaments
Hormones Corticosurrénaliennes
Serumalbumine
Glucocorticoïdes
Prednisone
Régression Spontanée D'Une Tumeur
Traitement Induction Rémission
Treatment Outcome
Syndromes Paranéoplasiques
Syndrome De Gougerot-Sjögren
Administration En Bolus Médicament
Malformations Multiples
Chlorambucil
Protéines Membranaires
Albumines
Glomérulonéphrite
Lévamisole
Membrane Basale Glomérulaire
Retrospective Studies
Glomerular Filtration Barrier
Exploration Fonctionnelle Rénale
Plasmaphérèse
Syndrome De Frasier
Polychimiothérapie
Syndrome De Turner
Protéines Et Peptides De Signalisation Intracellulaire
Le syndrome néphrotique est un trouble rénal caractérisé par une combinaison de symptômes et de signes résultant d'une altération de la barrière de filtration glomérulaire. Il se traduit principalement par une protéinurie sévère (perte excessive de protéines dans les urines, généralement supérieure à 3,5 g par jour), une hypoalbuminémie sévère (diminution du taux d'albumine dans le sang) et une hyperlipidémie (augmentation des lipides sanguins).
Ce syndrome peut entraîner un œdème, qui est une accumulation de liquide dans les tissus corporels, en particulier au niveau des membres inférieurs et du visage. Il peut également conduire à une susceptibilité accrue aux infections, en raison de la baisse des niveaux d'immunoglobulines dans le sang.
Le syndrome néphrotique peut être primitif (idiopathique), ce qui signifie qu'il est la conséquence directe d'une maladie rénale sous-jacente, ou secondaire, lorsqu'il est associé à une autre pathologie systémique, comme le diabète sucré, l'amylose, les vascularites, ou certaines infections.
Les causes primitives du syndrome néphrotique sont souvent liées à des lésions glomérulaires spécifiques, telles que la néphrose lipoïde (associée à une atteinte des podocytes) ou la glomérulosclérose segmentaire et focale. Le diagnostic repose sur l'analyse de l'urine, du sang et parfois sur une biopsie rénale pour identifier la cause sous-jacente et adapter le traitement.
La néphrose lipoïdique, également connue sous le nom de syndrome néphrotique à lésions glomérulaires minimes, est un type de maladie rénale caractérisée par une perméabilité accrue des glomérules rénaux, ce qui entraîne la perte excessive de protéines dans l'urine (protéinurie). Cette perte de protéines peut entraîner une accumulation de graisse dans les reins et d'autres organes, d'où le nom de "néphrose lipoïdique".
Les symptômes typiques de cette maladie comprennent l'œdème (gonflement), en particulier autour des yeux et des jambes, une protéinurie importante, une hypoalbuminémie (faible taux d'albumine dans le sang) et une hyperlipidémie (taux élevé de graisses dans le sang).
La néphrose lipoïdique peut affecter les personnes de tous âges, mais elle est plus fréquente chez les adultes entre 20 et 40 ans. La cause exacte de cette maladie est inconnue, bien que certaines études suggèrent qu'elle puisse être liée à une réponse immunitaire anormale ou à des mutations génétiques spécifiques.
Le traitement de la néphrose lipoïdique dépend de la cause sous-jacente et peut inclure des médicaments pour contrôler l'inflammation et la perméabilité des glomérules, ainsi qu'un régime alimentaire faible en sel et en graisses pour aider à gérer les symptômes. Dans certains cas, une greffe de rein peut être nécessaire pour traiter cette maladie.
Un syndrome, dans le contexte médical, est un ensemble de symptômes ou de signes cliniques qui, considérés dans leur globalité, suggèrent l'existence d'une pathologie spécifique ou d'un état anormal dans le fonctionnement de l'organisme. Il s'agit essentiellement d'un ensemble de manifestations cliniques qui sont associées à une cause sous-jacente commune, qu'elle soit connue ou inconnue.
Un syndrome n'est pas une maladie en soi, mais plutôt un regroupement de signes et symptômes qui peuvent être liés à différentes affections médicales. Par exemple, le syndrome métabolique est un ensemble de facteurs de risque qui augmentent la probabilité de développer des maladies cardiovasculaires et du diabète de type 2. Ces facteurs comprennent l'obésité abdominale, l'hypertension artérielle, l'hyperglycémie à jeun et les taux élevés de triglycérides et de faibles taux de HDL-cholestérol.
La définition d'un syndrome peut évoluer avec le temps, alors que la compréhension des mécanismes sous-jacents s'améliore grâce aux recherches médicales et scientifiques. Certains syndromes peuvent être nommés d'après les professionnels de la santé qui ont contribué à leur identification ou à leur description, comme le syndrome de Down (trisomie 21) ou le syndrome de Klinefelter (XXY).
Il est important de noter que la présence d'un syndrome ne permet pas toujours d'établir un diagnostic définitif, car plusieurs affections médicales peuvent partager des symptômes similaires. Cependant, l'identification d'un syndrome peut aider les professionnels de la santé à orienter le diagnostic et le traitement vers des causes probables ou à fournir des informations sur le pronostic et la prise en charge globale du patient.
La glomérulonéphrite extra-membraneuse (GNM) est une forme spécifique de glomérulopathie, qui est un groupe de maladies rénales caractérisées par des lésions au niveau des glomérules, les structures du rein responsables de la filtration du sang. Dans le cas de la GNM, les dommages se produisent dans la membrane externe (ou membrane basale) des capillaires glomérulaires.
La cause sous-jacente de cette maladie est généralement une réaction auto-immune anormale, où le système immunitaire produit des anticorps contre ses propres protéines, principalement la protéine PLA2R (protéine associée aux lésions rénales). Cela entraîne une inflammation et un dépôt de complexes immuns dans la membrane externe des capillaires glomérulaires, altérant ainsi leur perméabilité et fonctionnement.
Les symptômes courants de la GNM comprennent l'hématurie (présence de sang dans les urines), la protéinurie (perte excessive de protéines dans les urines) et l'hypertension artérielle. Dans certains cas, elle peut également entraîner une insuffisance rénale, nécessitant éventuellement une dialyse ou une transplantation rénale. Le diagnostic est généralement posé par biopsie rénale et analyse immunohistochimique des échantillons prélevés.
Le traitement de la glomérulonéphrite extra-membraneuse vise principalement à contrôler l'inflammation et à supprimer l'activité du système immunitaire. Les médicaments couramment utilisés comprennent des corticostéroïdes, des immunosuppresseurs et des agents cytotoxiques. Dans certains cas, un traitement spécifique visant à éliminer les anticorps pathogènes peut être envisagé, comme l'utilisation d'immunoadsorption thérapeutique ou de rituximab.
La glomérulonéphrite segmentaire et focale est une forme de lésion rénale caractérisée par des dommages infligés à une partie (segment) des glomérules, les structures responsables de la filtration du sang dans le rein. Cette condition affecte seulement certains (focale) des glomérules, plutôt que tous ceux-ci.
Les lésions segmentaires et focales peuvent être observées dans divers types de glomérulonéphrites, y compris la glomérulonéphrite rapidement progressive (RPGN) et la néphropathie à IgA. Les symptômes associés à cette condition peuvent inclure une protéinurie (perte de protéines dans l'urine), une hématurie (présence de sang dans les urines), une hypertension artérielle et une insuffisance rénale.
Le diagnostic de la glomérulonéphrite segmentaire et focale est généralement établi par biopsie rénale, qui permet d'examiner les tissus rénaux au microscope et de déterminer l'étendue des dommages causés aux glomérules. Le traitement peut inclure une combinaison de médicaments immunosuppresseurs et de contrôle des facteurs de risque, tels que l'hypertension artérielle et l'hyperlipidémie.
La protéinurie est un terme médical qui décrit la présence excessive de protéines dans l'urine. Normalement, les protéines sont trop grandes pour passer à travers les filtres des reins et doivent rester dans le sang. Cependant, certaines conditions médicales peuvent endommager les reins et provoquer une fuite de protéines dans l'urine.
La protéinurie est souvent un signe de maladie rénale, mais elle peut également être causée par d'autres affections telles que le diabète sucré non contrôlé, l'hypertension artérielle sévère, les infections rénales, certaines maladies auto-immunes et certains médicaments néphrotoxiques.
Il existe deux types de protéinurie : la protéinurie orthostatique et la protéinurie permanente. La protéinurie orthostatique se produit lorsque les protéines sont présentes dans l'urine uniquement après une période de position debout ou marchée, tandis que la protéinurie permanente est présente à tout moment, quelle que soit la position du patient.
La détection de la protéinurie peut se faire par une analyse d'urine de routine ou par des tests plus spécifiques tels que l'électrophorèse des protéines urinaires. Le traitement de la protéinurie dépend de la cause sous-jacente et peut inclure des changements de mode de vie, des médicaments ou une intervention chirurgicale dans les cas graves.
La puromycine aminonucléoside est un antibiotique glycosidique, isolé à l'origine de la bactérie Streptomyces alboniger. Il est composé d'un résidu adénine et d'un sucre unique, la puromycinose.
Dans un contexte médical, la puromycine aminonucléoside est souvent utilisée en recherche biomédicale comme outil expérimental pour étudier la synthèse des protéines. Elle inhibe spécifiquement l'initiation de la traduction des ARN messagers en chaînes polypeptidiques, ce qui conduit à un arrêt prématuré de la synthèse des protéines et finalement à la mort des cellules.
Cependant, il est important de noter que la puromycine aminonucléoside n'est pas utilisée comme médicament chez l'homme en raison de sa toxicité générale élevée et de son manque d'effets thérapeutiques spécifiques.
Un glomérule rénal est une structure complexe et cruciale des reins qui joue un rôle central dans la formation d'urine. Il s'agit essentiellement d'une boule de capillaires entourée d'une enveloppe cellulaire appelée la capsule de Bowman. Les glomérules rénaux sont responsables de la filtration du sang pour éliminer les déchets et l'excès de liquide, tout en conservant les cellules sanguines et les protéines vitales dans le corps.
Chaque rein contient environ un million de glomérules rénaux. Ils sont situés dans la corticale rénale, qui est la région externe du rein. L'intérieur des capillaires glomérulaires est perméable aux petites molécules comme l'eau, le glucose et les ions, mais pas aux grosses molécules telles que les protéines et les globules rouges.
Le processus de filtration commence lorsque la pression artérielle force le sang à travers les capillaires minces du glomérule. Cette pression permet aux petites molécules de traverser la paroi capillaire et d'entrer dans l'espace de la capsule de Bowman. Ce liquide filtré, appelé ultrafiltrat, contient des déchets métaboliques tels que l'urée et la créatinine, ainsi que de l'eau et d'autres petites molécules.
L'ultrafiltrat passe ensuite par une série de tubules qui réabsorbent sélectivement certains composants avant que le liquide restant ne devienne l'urine. Les glomérules rénales sont donc essentielles pour maintenir l'équilibre hydrique et électrolytique dans le corps, ainsi que pour réguler la composition du sang en éliminant les déchets toxiques.
La prednisolone est un glucocorticoïde synthétique, un type de corticostéroïde, qui est utilisé pour traiter une variété de conditions inflammatoires et auto-immunes. Il fonctionne en réduisant l'activité du système immunitaire de l'organisme, ce qui peut aider à contrôler les symptômes associés à des affections telles que l'asthme, la dermatite, l'arthrite rhumatoïde, le lupus érythémateux disséminé et d'autres maladies.
La prednisolone agit en se liant aux récepteurs des glucocorticoïdes dans les cellules du corps, ce qui entraîne une série de modifications moléculaires qui inhibent l'inflammation et modulent la réponse immunitaire. Il peut être administré par voie orale, intraveineuse ou topique (crèmes ou gouttes oculaires), selon le type de condition traitée.
Comme d'autres corticostéroïdes, la prednisolone peut entraîner des effets secondaires indésirables, en particulier lorsqu'elle est utilisée à fortes doses ou sur une longue période. Ces effets secondaires peuvent inclure l'hypertension artérielle, le diabète, les changements d'humeur, la prise de poids, l'ostéoporose et un risque accru d'infections. Par conséquent, il est important que la prednisolone soit utilisée sous la surveillance étroite d'un médecin pour minimiser ces risques.
Les podocytes sont des cellules spécialisées situées dans le revêtement épithélial de la couche viscérale de la capsule de Bowman dans les reins. Ils forment une barrière perméable qui permet au filtrat sanguin de passer du sang aux tubules rénaux, tout en empêchant la perte de protéines importantes dans l'urine. Les podocytes ont des processus longs et ramifiés appelés foot processes ou pédicelles, qui s'interdigitent avec les foot processes des cellules voisines pour former une structure filtrante complexe appelée la membrane basale glomérulaire. Des lésions ou des maladies des podocytes peuvent entraîner une protéinurie (perte de protéines dans l'urine) et éventuellement une insuffisance rénale.
La glomérulonéphrite est une affection rénale caractérisée par l'inflammation des glomérules, qui sont les structures microscopiques dans les reins responsables de la filtration du sang. Cette inflammation peut entraîner une altération de la fonction rénale, y compris la protéinurie (présence de protéines dans l'urine), l'hématurie (présence de globules rouges dans l'urine) et une diminution du débit de filtration glomérulaire.
La glomérulonéphrite peut être causée par une variété de facteurs, y compris des infections, des maladies auto-immunes, des médicaments et d'autres affections systémiques. Les symptômes peuvent varier en fonction de la gravité de l'inflammation et de la durée de la maladie, mais peuvent inclure une hypertension artérielle, une protéinurie, une hématurie, une insuffisance rénale aiguë ou chronique, et des œdèmes (gonflements) dans les jambes ou d'autres parties du corps.
Le diagnostic de glomérulonéphrite est généralement posé sur la base d'une combinaison d'analyses d'urine, de tests sanguins et d'une biopsie rénale. Le traitement dépend de la cause sous-jacente de l'inflammation et peut inclure des médicaments pour contrôler l'inflammation et la pression artérielle, ainsi que des mesures visant à prévenir les complications telles que l'insuffisance rénale.
Les stéroïdes sont des hormones naturellement produites dans le corps humain, principalement par les glandes surrénales et les gonades. Ils jouent un rôle crucial dans la régulation de divers processus physiologiques tels que la croissance et le développement, le métabolisme des protéines, des glucides et des lipides, l'inflammation, la réponse immunitaire et la fonction cardiovasculaire.
Les stéroïdes peuvent également être synthétisés en laboratoire sous forme de médicaments, appelés corticostéroïdes ou stéroïdes anabolisants androgènes (SAA). Les corticostéroïdes sont utilisés pour traiter une variété de conditions médicales telles que les maladies inflammatoires chroniques, l'asthme, les allergies et certaines affections cutanées. Ils fonctionnent en réduisant l'inflammation et en supprimant partiellement ou complètement la réponse immunitaire.
Les SAA sont souvent utilisés illégalement à des fins de dopage dans le sport pour améliorer les performances, car ils favorisent la croissance musculaire et augmentent la force. Cependant, l'utilisation abusive de ces stéroïdes peut entraîner une série d'effets secondaires indésirables, notamment l'acné, la calvitie, l'hypertension artérielle, les maladies cardiovasculaires, les troubles hépatiques, les modifications de l'humeur et le développement des caractères sexuels secondaires.
La glomérulonéphrite membranoproliférative (GNMP) est un type de maladie rénale inflammatoire qui affecte les minuscules vaisseaux sanguins dans les reins appelés glomérules. Dans la GNMP, il y a une prolifération anormale des cellules glomérulaires et une accumulation de matériau dans la membrane basale glomérulaire, ce qui entraîne un épaississement de cette membrane.
La GNMP peut être classée en deux types principaux : primaire (idiopathique) ou secondaire à d'autres affections sous-jacentes telles que des infections, des maladies auto-immunes, des cancers ou l'utilisation de certains médicaments.
Les symptômes courants de la GNMP peuvent inclure une protéinurie (perte de protéines dans les urines), une hématurie (présence de sang dans les urines), une hypertension artérielle et une insuffisance rénale. Le diagnostic est généralement posé par biopsie rénale, qui permet d'examiner les tissus rénaux au microscope et de confirmer le diagnostic de GNMP.
Le traitement de la GNMP dépend de la cause sous-jacente de la maladie. Dans les cas primaires, un traitement immunosuppresseur peut être utilisé pour contrôler l'inflammation et prévenir les dommages aux reins. Dans les cas secondaires, le traitement de la maladie sous-jacente est essentiel pour résoudre ou améliorer la GNMP.
La néphrose est un terme médical utilisé pour décrire un ensemble de symptômes qui indiquent une maladie rénale caractérisée par des dommages aux glomérules (petits vaisseaux sanguins dans les reins). Les principales manifestations de la néphrose comprennent une protéinurie massive (perte excessive de protéines dans l'urine), une hypoalbuminémie sévère (diminution des taux sanguins d'albumine), une hyperlipidémie (augmentation des taux sanguins de lipides) et un œdème (accumulation de liquide dans les tissus corporels).
La néphrose est souvent associée à des maladies sous-jacentes telles que le syndrome néphrotique, qui peut être causé par une variété de facteurs, y compris des affections glomérulaires primaires (telles que la glomérulonéphrite minime changeante) ou secondaires (telles que le diabète sucré, l'amylose, les maladies vasculaires, les infections et certains médicaments).
Le traitement de la néphrose dépend de la cause sous-jacente. Il peut inclure des médicaments pour contrôler l'inflammation, réduire la pression artérielle et abaisser le taux de cholestérol, ainsi qu'un régime alimentaire pauvre en sel et riche en protéines pour aider à gérer l'œdème et les déséquilibres électrolytiques. Dans certains cas graves, une dialyse ou une transplantation rénale peut être nécessaire.
Un rein est un organe en forme de haricot situé dans la région lombaire, qui fait partie du système urinaire. Sa fonction principale est d'éliminer les déchets et les liquides excessifs du sang par filtration, processus qui conduit à la production d'urine. Chaque rein contient environ un million de néphrons, qui sont les unités fonctionnelles responsables de la filtration et du réabsorption des substances utiles dans le sang. Les reins jouent également un rôle crucial dans la régulation de l'équilibre hydrique, du pH sanguin et de la pression artérielle en contrôlant les niveaux d'électrolytes tels que le sodium, le potassium et le calcium. En outre, ils produisent des hormones importantes telles que l'érythropoïétine, qui stimule la production de globules rouges, et la rénine, qui participe au contrôle de la pression artérielle.
Les immunosuppresseurs sont des agents thérapeutiques qui inhibent ou réduisent la fonction du système immunitaire. Ils sont fréquemment utilisés dans le traitement des maladies auto-immunes, telles que la polyarthrite rhumatoïde, le lupus érythémateux disséminé et la sclérose en plaques, ainsi que pour prévenir le rejet de greffe d'organe. Les immunosuppresseurs agissent en interférant avec les processus cellulaires et moléculaires impliqués dans la réponse immunitaire, tels que la production d'anticorps, la activation des lymphocytes T et B, et l'inflammation. Cependant, en raison de leur impact sur le système immunitaire, les immunosuppresseurs peuvent également augmenter le risque d'infections et de certains cancers.
Un œdème est une accumulation anormale de liquide dans les tissus corporels, entraînant un gonflement. Cela peut se produire dans n'importe quelle partie du corps, mais il est souvent observé dans les membres inférieurs, comme les chevilles et les jambes. L'œdème peut être le résultat d'une variété de conditions médicales, y compris les maladies cardiaques, rénales ou hépatiques, la insuffisance veineuse, les infections, les traumatismes et certains médicaments. Il peut également être un signe de réaction allergique. Le traitement dépend de la cause sous-jacente.
Une biopsie est un procédé médical dans lequel un échantillon de tissu corporel est prélevé et examiné de près, généralement au microscope, pour déterminer la présence ou l'absence d'une maladie ou d'une condition spécifique. Ce processus aide les médecins à poser un diagnostic précis et à planifier le traitement approprié.
Il existe plusieurs types de biopsies, en fonction de la partie du corps concernée et de la méthode utilisée pour prélever l'échantillon :
1. Biopsie par incision/excision : Dans ce type de biopsie, une incision est pratiquée dans la peau pour accéder au tissu cible. L'échantillon peut être retiré en entier (biopsie excisionnelle) ou seulement une partie du tissu peut être prélevée (biopsie incisionnelle). Ce type de biopsie est couramment utilisé pour les grains de beauté suspects, les lésions cutanées et les nodules.
2. Biopsie par aspiration : Cette procédure implique l'utilisation d'une aiguille fine pour prélever un échantillon de tissu ou de liquide dans une zone spécifique du corps. La biopsie à l'aiguille fine est souvent utilisée pour les ganglions lymphatiques enflés, les glandes thyroïdiennes et d'autres organes superficiels.
3. Biopsie au trocart : Dans ce type de biopsie, un trocart (une aiguille creuse) est inséré dans le corps pour prélever un échantillon de tissu. Ce type de biopsie est souvent utilisé pour les organes profonds comme le foie, les poumons et les os.
4. Biopsie chirurgicale : Lors d'une biopsie chirurgicale, une incision est pratiquée dans la peau pour accéder à l'organe ou au tissu cible. Une partie de l'organe ou du tissu est ensuite retirée pour analyse. Ce type de biopsie est souvent utilisé pour les tumeurs malignes et les lésions suspectes dans des organes comme le sein, le poumon et le foie.
5. Biopsie liquide : Cette procédure consiste à analyser un échantillon de sang ou d'autres fluides corporels pour détecter la présence de cellules tumorales ou d'ADN circulant provenant d'une tumeur cancéreuse. La biopsie liquide est une méthode non invasive qui peut être utilisée pour le suivi du traitement et la détection précoce des récidives.
Les résultats de la biopsie sont généralement examinés par un pathologiste, qui fournit un rapport décrivant les caractéristiques du tissu ou des cellules prélevés. Ce rapport peut aider à déterminer le diagnostic et le traitement appropriés pour une maladie spécifique.
Le syndrome de Down, également connu sous le nom de trisomie 21, est un trouble chromosomique causé par la présence d'une copie supplémentaire du chromosome 21. Normalement, les humains ont deux copies de chaque chromosome, un hérité de chaque parent. Le syndrome de Down se produit lorsqu'un individu a trois copies de ce chromosome, ou une partie de celui-ci, plutôt que deux.
Ce syndrome entraîne des retards de développement et des anomalies physiques caractéristiques. Les symptômes peuvent varier d'une personne à l'autre, mais ils peuvent inclure un visage plat avec une petite bouche, des oreilles basses et souvent courbées, des yeux inclinés en haut et en dehors, ainsi que des doigts courts et larges avec une unique pli cutané à la base de chaque doigt. Les personnes atteintes du syndrome de Down ont également tendance à avoir un faible tonus musculaire, des problèmes cardiaques congénitaux et un risque accru de certaines maladies infectieuses.
Le syndrome de Down est la cause la plus fréquente de retard mental et se produit dans environ une naissance sur 700. Il peut être diagnostiqué avant la naissance par des tests prénataux ou après la naissance grâce à un examen physique et à des tests chromosomiques. Actuellement, il n'existe aucun traitement pour guérir le syndrome de Down, mais des interventions éducatives, thérapeutiques et médicales peuvent aider à améliorer les capacités et la qualité de vie des personnes atteintes.
La cyclosporine est un immunosuppresseur utilisé pour prévenir le rejet d'organes transplantés en affaiblissant le système immunitaire. Il s'agit d'un médicament dérivé de la souche de champignon Tolypocladium inflatum Gams. Il agit en inhibant la activation des lymphocytes T, qui sont une partie importante de la réponse immunitaire du corps.
La cyclosporine est également parfois utilisée pour traiter certaines maladies auto-immunes, telles que la rhumatoid arthritis, le psoriasis et le lupus érythémateux disséminé, lorsque d'autres traitements se sont avérés inefficaces.
L'utilisation de cyclosporine est associée à certains risques, tels qu'une augmentation de la susceptibilité aux infections et une pression artérielle élevée. Les patients prenant ce médicament doivent être surveillés régulièrement par un professionnel de la santé pour détecter tout signe d'effets secondaires indésirables.
Le Syndrome Métabolique X est un terme proposé pour décrire une association de facteurs de risque cardiovasculaires et métaboliques qui vont au-delà du syndrome métabolique traditionnel. Il comprend généralement le syndrome métabolique (résistance à l'insuline, obésité abdominale, dyslipidémie et hypertension), mais il est également caractérisé par une inflammation de bas grade, une coagulation sanguine accrue, une activation du système nerveux sympathique et des perturbations du métabolisme osseux. Ce syndrome est associé à un risque élevé de développer des maladies cardiovasculaires et le diabète de type 2. Cependant, il convient de noter que la reconnaissance et la définition du Syndrome Métabolique X ne sont pas encore largement acceptées ou standardisées dans la communauté médicale.
L'amylose est une maladie rare mais grave qui se caractérise par l'accumulation anormale et généralisée d'une protéine appelée "fibrilles amyloïdes" dans différents tissus et organes du corps. Ces fibrilles sont des agrégats de protéines mal repliées qui forment des dépôts insolubles et résistants, perturbant ainsi la structure et la fonction normales des organes touchés.
L'amylose peut affecter divers systèmes corporels, tels que le cœur, les reins, le foie, les glandes surrénales, les poumons, le système nerveux périphérique et la peau. Les symptômes varient considérablement en fonction des organes atteints et peuvent inclure :
* Insuffisance cardiaque congestive
* Insuffisance rénale
* Neuropathie sensorielle ou motrice
* Hépatomégalie (augmentation du volume du foie)
* Splénomégalie (augmentation du volume de la rate)
* Purpura cutané (ecchymoses et petites hémorragies sous-cutanées)
Il existe plusieurs types d'amylose, classés en fonction de la protéine spécifique qui forme les dépôts amyloïdes. Les plus courants sont l'amylose AL (associée à une production anormale de chaînes légères d'immunoglobulines par des cellules plasmocytaires malignes ou bénignes), l'amylose AA (liée à une inflammation chronique) et l'amylose héréditaire ou familiale (due à des mutations génétiques spécifiques).
Le diagnostic d'amylose repose sur des tests de laboratoire, des examens d'imagerie et des biopsies tissulaires pour confirmer la présence de dépôts amyloïdes. Le traitement dépend du type d'amylose et peut inclure une chimiothérapie, une greffe de cellules souches, des médicaments anti-inflammatoires ou des thérapies ciblant la protéine responsable de la formation des dépôts amyloïdes.
La résistance aux médicaments, également appelée résistance antimicrobienne, se produit lorsqu'un micro-organisme devient insensible à un médicament qui était auparavant efficace pour le traiter. Cela signifie que le médicament n'est plus capable de tuer ou d'inhiber la croissance du micro-organisme, ce qui peut entraîner des infections difficiles à traiter et potentially life-threatening.
La résistance aux médicaments peut être naturelle ou acquise. La résistance naturelle est lorsqu'un micro-organisme est intrinsèquement résistant à un certain médicament en raison de ses caractéristiques génétiques. D'autre part, la résistance acquise se produit lorsque le micro-organisme développe une résistance au fil du temps en raison d'une exposition répétée au même médicament.
La résistance aux antibiotiques est un type courant de résistance aux médicaments et constitue une préoccupation majeure en matière de santé publique dans le monde entier. Elle peut être causée par plusieurs mécanismes, tels que la modification des cibles du médicament, l'efflux accru de médicaments ou la production d'enzymes qui détruisent le médicament.
La résistance aux médicaments peut être prévenue ou retardée en utilisant des antibiotiques et d'autres agents antimicrobiens de manière appropriée et prudente, en évitant les surprescriptions et les sous-prescriptions, et en encourageant l'hygiène et la prévention des infections.
En termes médicaux, une récidive est la réapparition des symptômes ou signes d'une maladie après une période de rémission ou d'amélioration. Cela indique que la maladie, souvent une maladie chronique ou un trouble de santé, n'a pas été complètement éradiquée et qu'elle est revenue après un certain temps. La récidive peut se produire dans divers domaines de la médecine, y compris l'oncologie (cancer), la neurologie, la psychiatrie et d'autres spécialités.
Dans le contexte du cancer, une récidive est définie comme la réapparition de la maladie dans la même région où elle a été initialement diagnostiquée (récidive locale) ou dans une autre partie du corps (récidive à distance ou métastase). Les taux de récidive et le moment où elles se produisent peuvent varier en fonction du type de cancer, du stade au moment du diagnostic, du traitement initial et d'autres facteurs pronostiques.
Il est important de noter que la détection précoce des récidives peut améliorer les résultats thérapeutiques et la prise en charge globale du patient. Par conséquent, un suivi régulier et des examens de contrôle sont essentiels pour surveiller l'évolution de la maladie et détecter rapidement toute récidive éventuelle.
Les hormones corticosurrénales sont un groupe d'hormones stéroïdiennes produites par la couche externe (cortex) des glandes surrénales, qui sont situées au-dessus des reins. Elles jouent un rôle crucial dans une variété de fonctions physiologiques importantes, notamment la régulation du métabolisme, la réponse au stress, la régulation de l'inflammation et de l'immunité, ainsi que le développement sexuel et la fonction reproductrice.
Il existe plusieurs types d'hormones corticosurrénales, qui peuvent être classées en deux catégories principales : les glucocorticoïdes et les minéralocorticoïdes. Les glucocorticoïdes comprennent le cortisol et la corticostérone, qui sont impliqués dans la régulation du métabolisme des glucides, des protéines et des lipides, ainsi que dans la réponse au stress. Les minéralocorticoïdes, tels que l'aldostérone, régulent l'équilibre électrolytique et la pression artérielle en influençant le rein pour retenir ou excréter du sodium et du potassium.
La production d'hormones corticosurrénales est régulée par l'axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien (HHS). L'hypothalamus sécrète de la corticotrophine releasing hormone (CRH), qui stimule la libération de l'hormone adrénocorticotrope (ACTH) par l'antéhypophyse. L'ACTH se lie ensuite aux récepteurs des cellules du cortex surrénalien, ce qui entraîne la synthèse et la libération d'hormones corticosurrénales.
Les déséquilibres dans la production d'hormones corticosurrénales peuvent entraîner une variété de problèmes de santé, tels que le syndrome de Cushing, l'insuffisance surrénalienne et l'hyperplasie congénitale des surrénales.
L'albumine sérique, également simplement appelée albumine, est une protéine synthétisée par le foie et présente dans le sérum sanguin. C'est la protéine sérique la plus abondante, représentant environ 60 % des protéines totales du sérum. L'albumine a plusieurs fonctions importantes, notamment :
1. Maintenir la pression oncotique : L'albumine, en raison de sa concentration élevée et de sa taille relativement grande, contribue de manière significative à la pression oncotique, ce qui aide à maintenir les fluides dans les vaisseaux sanguins et prévient l'accumulation de liquide dans les tissus (dème).
2. Transporteur : L'albumine lie et transporte plusieurs molécules telles que les hormones stéroïdes, la bilirubine, les acides gras, les ions calcium et cuivre dans le sang.
3. pH tampon : L'albumine a une capacité tampon modérée qui contribue au maintien du pH sanguin stable en se liant aux ions hydrogène (H+) lorsque le pH sanguin devient acide.
4. Régulation de la distribution des fluides : En raison de sa grande concentration dans le plasma par rapport à l'espace extravasculaire, l'albumine aide à réguler la distribution des fluides entre ces deux compartiments corporels.
La détermination du taux sérique d'albumine est un test diagnostique courant utilisé pour évaluer la fonction hépatique et la dénutrition protéino-énergétique, car une diminution des niveaux peut indiquer une maladie hépatique ou une mauvaise nutrition.
Les glucocorticoïdes sont un type spécifique de corticostéroïdes, des hormones stéroïdiennes produites naturellement dans le corps humain par les glandes surrénales. Ils jouent un rôle crucial dans la régulation du métabolisme des glucides, des protéines et des lipides, ainsi que dans la réponse immunitaire et anti-inflammatoire de l'organisme.
Les glucocorticoïdes peuvent également être synthétisés en laboratoire pour une utilisation médicale. Les formes synthétiques sont souvent prescrites pour traiter diverses affections, y compris les maladies auto-immunes, les inflammations, les réactions allergiques et certains cancers. Les exemples courants de glucocorticoïdes synthétiques comprennent la cortisone, la prednisone et la dexaméthasone.
L'utilisation de glucocorticoïdes peut entraîner des effets secondaires indésirables, tels qu'un risque accru d'infections, une pression artérielle élevée, un gain de poids, une fragilité osseuse (ostéoporose), un retard de croissance chez les enfants et des troubles psychiatriques. Par conséquent, ils doivent être utilisés avec précaution et sous la surveillance étroite d'un professionnel de la santé.
La prednisone est un glucocorticoïde synthétique utilisé pour le traitement d'une variété de conditions médicales. Il agit en modifiant le fonctionnement du système immunitaire et a des effets anti-inflammatoires puissants.
La prednisone est souvent prescrite pour traiter des affections telles que les maladies auto-immunes, l'asthme sévère, les allergies graves, les problèmes de peau tels que le psoriasis et la dermatite, les troubles inflammatoires de l'intestin, certains types de cancer, et après une transplantation d'organe pour prévenir le rejet.
Les effets secondaires courants de la prednisone peuvent inclure un gain de poids, des changements d'humeur, une augmentation de l'appétit, des insomnies, des sueurs nocturnes, et une fragilité accrue des os (ostéoporose) avec une utilisation à long terme. L'arrêt brutal du médicament après une utilisation prolongée peut également entraîner des effets secondaires graves, il est donc important de réduire la dose progressivement sous la surveillance d'un médecin.
La régression spontanée d'une tumeur est un phénomène rare où une tumeur maligne ou bénigne diminue en taille, ou disparaît complètement sans aucun traitement médical, chirurgical ou radiologique. Cette réduction de la tumeur peut être partielle ou totale et peut durer indéfiniment ou jusqu'à ce que le traitement soit initié. Dans certains cas, la régression spontanée peut être due à des facteurs immunitaires, hormonaux ou ischémiques, mais dans de nombreux cas, la cause reste inconnue. Il est important de noter que la régression spontanée ne doit pas être considérée comme une alternative aux traitements établis et qu'elle est généralement observée chez un très petit pourcentage de patients atteints de tumeurs.
Le traitement d'induction de rémission est un type de thérapie médicale utilisé dans plusieurs domaines de la médecine, y compris l'hématologie et l'oncologie. Il vise à induire une rémission complète ou partielle des symptômes de la maladie, en particulier les cancers, en administrant une combinaison intensive de médicaments, de rayonnements ou d'autres procédures pendant une courte période.
L'objectif principal du traitement d'induction de rémission est de détruire autant de cellules cancéreuses que possible et de réduire la taille des tumeurs pour préparer le patient à un traitement supplémentaire, tel qu'une greffe de moelle osseuse ou une chimiothérapie de consolidation.
Le traitement d'induction de rémission est souvent agressif et peut entraîner des effets secondaires graves, tels que la suppression du système immunitaire, des nausées, des vomissements, de la fatigue et une perte de cheveux. Cependant, ces effets secondaires sont généralement temporaires et peuvent être gérés avec des médicaments de soutien et d'autres thérapies de support.
Il est important de noter que le traitement d'induction de rémission n'est pas toujours couronné de succès, et la réponse au traitement peut varier considérablement d'un patient à l'autre. Les facteurs qui influencent la réussite du traitement comprennent le type et le stade de la maladie, l'âge et l'état général de santé du patient.
En médecine et en santé mentale, l'issue du traitement, également appelée résultat du traitement ou issue de la prise en charge, se réfère au changement dans l'état de santé d'un patient après avoir reçu des soins médicaux, des interventions thérapeutiques ou des services de santé mentale. Il s'agit de l'effet global ou du bénéfice obtenu grâce à ces procédures, qui peuvent être mesurées en termes d'amélioration des symptômes, de réduction de la douleur, de prévention de complications, de restauration des fonctions corporelles ou mentales, d'augmentation de la qualité de vie et de réadaptation sociale. L'issue du traitement peut être évaluée en utilisant différents critères et outils d'évaluation, selon la nature de la maladie, des lésions ou des troubles en question. Elle est généralement déterminée par une combinaison de facteurs objectifs (tels que les tests de laboratoire ou les mesures physiologiques) et subjectifs (tels que les auto-évaluations du patient ou les observations du clinicien). Une issue favorable du traitement est considérée comme un résultat positif, tandis qu'une issue défavorable ou négative indique l'absence d'amélioration ou la détérioration de l'état de santé du patient.
Les syndromes paranéoplasiques sont un ensemble de symptômes et de signes qui se manifestent chez les patients atteints de cancer, mais qui ne sont pas directement liés à la tumeur elle-même ou à sa propagation (métastases). Ils sont plutôt dus à des substances chimiques libérées par les cellules cancéreuses dans le sang, appelées facteurs paranéoplasiques. Ces facteurs peuvent affecter divers organes et systèmes du corps, provoquant une grande variété de symptômes allant de troubles neurologiques, endocriniens, cutanés, rhumatologiques à des problèmes cardiovasculaires et respiratoires.
Les syndromes paranéoplasiques peuvent précéder le diagnostic du cancer principal, ce qui peut aider au dépistage précoce de la maladie. Ils sont souvent réversibles avec un traitement approprié du cancer sous-jacent. Cependant, certains syndromes paranéoplasiques peuvent persister même après le traitement réussi du cancer, en fonction de la gravité et de la durée d'exposition aux facteurs paranéoplasiques.
Exemples courants de syndromes paranéoplasiques incluent le syndrome de Lambert-Eaton associé au petit cancer du poumon, l'encéphalomyélite myalgique associée au cancer du sein, le syndrome de Cushing dû à un adénome pulmonaire à cellules corticotropes et le purpura thrombocytopénique immunologique associé aux lymphomes.
Les maladies rénales sont des affections ou des désordres qui affectent les reins et perturbent leur fonction normale d'élimination des déchets et des liquides du corps. Elles peuvent être causées par une variété de facteurs, y compris des infections, des malformations congénitales, des maladies auto-immunes, des traumatismes, des tumeurs et des affections systémiques telles que le diabète et l'hypertension artérielle.
Les maladies rénales peuvent se manifester de diverses manières, selon leur cause sous-jacente et leur gravité. Les symptômes courants comprennent une urination fréquente ou douloureuse, une fatigue extrême, des douleurs lombaires, un gonflement des jambes et des chevilles, une hypertension artérielle et une mauvaise haleine.
Les maladies rénales peuvent entraîner des complications graves, telles que l'insuffisance rénale, qui peut nécessiter une dialyse ou une greffe de rein. Il est donc important de diagnostiquer et de traiter les maladies rénales dès que possible pour prévenir des dommages irréversibles aux reins.
Le diagnostic des maladies rénales implique généralement des tests d'imagerie, tels qu'une échographie ou une tomographie computérisée, ainsi que des analyses d'urine et de sang pour évaluer la fonction rénale. Le traitement dépend de la cause sous-jacente de la maladie rénale et peut inclure des médicaments, des changements de mode de vie ou une intervention chirurgicale.
Le syndrome de Gougerot-Sjögren (SGS) est un trouble auto-immun caractérisé par une sécheresse excessive des yeux et de la bouche due à une inflammation des glandes lacrymales et salivaires. Ce syndrome peut également affecter d'autres glandes et tissus du corps, entraînant une variété de symptômes.
Les symptômes oculaires typiques comprennent une sensation de brûlure, de picotement ou de sable dans les yeux, une rougeur des yeux et une sensibilité accrue à la lumière. Les symptômes buccaux peuvent inclure une sécheresse extrême de la bouche et de la langue, une sensation de brûlure ou de gonflement de la langue, une difficulté à avaler et à mâcher des aliments secs, et une augmentation de la carie dentaire.
Le syndrome de Gougerot-Sjögren peut également affecter d'autres organes du corps, entraînant des symptômes tels que la fatigue, les douleurs articulaires, les éruptions cutanées, les problèmes pulmonaires et rénaux. Dans de rares cas, il peut également causer des complications neurologiques.
La cause exacte du syndrome de Gougerot-Sjögren est inconnue, mais on pense qu'il est dû à une réaction anormale du système immunitaire qui attaque et endommage les glandes productrices de liquides dans le corps. Le diagnostic est généralement posé sur la base des antécédents médicaux, d'un examen physique et de tests de laboratoire spécifiques.
Le traitement du syndrome de Gougerot-Sjögren vise à soulager les symptômes et peut inclure des substituts artificiels de larmes et de salive, des médicaments anti-inflammatoires, des immunosuppresseurs et des analgésiques. Dans certains cas, une thérapie physique ou une intervention chirurgicale peuvent être recommandées pour traiter les complications du syndrome de Gougerot-Sjögren.
Une administration en bolus de médicament fait référence à l'administration d'une dose concentrée et généralement élevée d'un médicament dans un court laps de temps, plutôt que d'être donnée progressivement sur une période prolongée. Ce mode d'administration est souvent utilisé lorsqu'il est nécessaire d'atteindre rapidement des niveaux thérapeutiques élevés du médicament dans le sang pour traiter une condition aiguë ou pour soulager des symptômes sévères.
Les exemples courants d'administration en bolus de médicaments comprennent l'utilisation de médicaments contre la douleur, tels que la morphine, pour les patients souffrant de douleurs aiguës ou sévères ; l'administration de fluides intraveineux pour traiter une déshydratation sévère ; et l'utilisation d'épinéphrine pour traiter une réaction allergique grave.
Cependant, il est important de noter que l'administration en bolus de certains médicaments peut entraîner des effets indésirables graves ou des surdoses si elle n'est pas correctement surveillée et gérée. Par conséquent, cette méthode d'administration doit être effectuée sous la supervision étroite d'un professionnel de la santé qualifié.
Les malformations multiples, également connues sous le nom de malformations congénitales multiples, se réfèrent à la présence de deux ou plusieurs anomalies congénitales affectant différents organes ou systèmes du corps. Ces anomalies sont présentes dès la naissance et peuvent être causées par des facteurs génétiques, environnementaux ou une combinaison des deux.
Les malformations multiples peuvent affecter n'importe quelle partie du corps et peuvent varier en gravité, allant de légères à graves. Elles peuvent également affecter la fonctionnalité des organes touchés et dans les cas les plus sévères, peuvent être fatales.
Les exemples courants de malformations multiples comprennent le syndrome de Down (trisomie 21), qui est caractérisé par un retard mental, une apparence faciale distinctive et souvent d'autres anomalies telles que des problèmes cardiaques congénitaux ; le syndrome de Di George, qui affecte la croissance et le développement et peut causer des problèmes cardiaques, immunitaires et de développement du cerveau ; et le spina bifida, une anomalie de la colonne vertébrale qui peut causer des problèmes de mouvement et de sensation dans les jambes.
Le diagnostic et le traitement des malformations multiples dépendent du type et de la gravité des anomalies présentes. Les soins peuvent inclure une combinaison de chirurgie, de médicaments, de thérapies et de soutien de développement pour aider à gérer les symptômes et améliorer la qualité de vie de l'enfant affecté.
Le chlorambucil est un médicament qui appartient à une classe de médicaments appelés agents alkylants. Il est utilisé pour traiter certains types de cancer, tels que le lymphome non hodgkinien et la leucémie. Le chlorambucil agit en interférant avec la capacité des cellules cancéreuses à se diviser et à se développer.
Le chlorambucil est disponible sous forme de comprimés et est généralement pris par voie orale une ou deux fois par jour, selon les instructions de votre médecin. Les effets secondaires courants du chlorambucil peuvent inclure la nausée, la vomissement, la diarrhée, la perte d'appétit et la fatigue.
Le chlorambucil peut également affaiblir le système immunitaire, ce qui vous rend plus susceptible aux infections. Il est important de suivre les précautions recommandées par votre médecin pour éviter les infections pendant que vous prenez du chlorambucil.
Comme avec tous les médicaments, il y a des risques associés à la prise de chlorambucil. Il est important de discuter avec votre médecin des avantages et des risques potentiels de ce médicament avant de commencer le traitement.
Les protéines membranaires sont des protéines qui sont intégrées dans les membranes cellulaires ou associées à elles. Elles jouent un rôle crucial dans la fonction et la structure des membranes, en participant à divers processus tels que le transport de molécules, la reconnaissance cellulaire, l'adhésion cellulaire, la signalisation cellulaire et les interactions avec l'environnement extracellulaire.
Les protéines membranaires peuvent être classées en plusieurs catégories en fonction de leur localisation et de leur structure. Les principales catégories sont :
1. Protéines transmembranaires : Ces protéines traversent la membrane cellulaire et possèdent des domaines hydrophobes qui interagissent avec les lipides de la membrane. Elles peuvent être classées en plusieurs sous-catégories, telles que les canaux ioniques, les pompes à ions, les transporteurs et les récepteurs.
2. Protéines intégrales : Ces protéines sont fermement ancrées dans la membrane cellulaire et ne peuvent pas être facilement extraites sans perturber la structure de la membrane. Elles peuvent traverser la membrane une ou plusieurs fois.
3. Protéines périphériques : Ces protéines sont associées à la surface interne ou externe de la membrane cellulaire, mais ne traversent pas la membrane. Elles peuvent être facilement éliminées sans perturber la structure de la membrane.
4. Protéines lipidiques : Ces protéines sont associées aux lipides de la membrane par des liaisons covalentes ou non covalentes. Elles peuvent être intégrales ou périphériques.
Les protéines membranaires sont essentielles à la vie et sont impliquées dans de nombreux processus physiologiques et pathologiques. Des anomalies dans leur structure, leur fonction ou leur expression peuvent entraîner des maladies telles que les maladies neurodégénératives, le cancer, l'inflammation et les infections virales.
L'albumine est une protéine sérique importante dans le plasma sanguin, qui est produite par le foie. Elle joue un rôle crucial dans la régulation de la pression osmotique dans les vaisseaux sanguins et dans le transport de diverses substances telles que les hormones stéroïdes, les acides gras et les ions calcium dans le sang.
Une baisse des taux d'albumine sérique, appelée hypoalbuminémie, peut indiquer une maladie hépatique, une malnutrition, une inflammation ou une perte de protéines due à une maladie rénale ou intestinale. À l'inverse, des taux élevés d'albumine peuvent être observés dans des conditions telles que la déshydratation ou le syndrome néphrotique.
L'albumine est également utilisée comme marqueur de santé général et comme indicateur de la fonction hépatique, car elle peut refléter l'état nutritionnel et la gravité de certaines maladies. Les médecins peuvent donc mesurer les taux d'albumine sérique pour diagnostiquer ou surveiller certaines affections médicales.
Les veines rénales sont des vaisseaux sanguins qui transportent le sang désoxygéné et les déchets filtrés, tels que l'urée et la créatinine, du rein vers le cœur. Il y a une veine rénale pour chaque rein et chacune d'entre elles se forme à partir de plusieurs veines plus petites à l'intérieur du rein. Les deux veines rénales se jettent ensuite dans la veine cave inférieure, qui transporte le sang vers le cœur droit. Les dommages ou anomalies des veines rénales peuvent entraîner une hypertension artérielle et une insuffisance rénale.
Le lévamisole est un médicament antiparasitaire utilisé pour traiter les infections causées par des vers ronds, y compris les strongyloïdes et les ankylostomes. Il agit en paralysant les vers, permettant ainsi à l'organisme de les éliminer. Le lévamisole est également utilisé dans le traitement du cancer colorectal en combinaison avec la fluorouracile, car il peut potentialiser les effets de cette chimiothérapie. Cependant, son utilisation comme agent anticancéreux est limitée en raison de ses effets secondaires importants, tels que des nausées, des vomissements, une perte d'appétit, des éruptions cutanées, des vertiges et des maux de tête. Le lévamisole peut également entraîner une neutropénie (diminution du nombre de globules blancs) et une agranulocytose (diminution sévère du nombre de granulocytes), ce qui peut augmenter le risque d'infections. Par conséquent, il doit être utilisé avec prudence et sous surveillance médicale étroite.
La membrane basale glomérulaire (MBG) est une structure fine et spécialisée dans le rein. Elle fait partie de la barrière filtrante du glomérule rénal, qui est l'unité fonctionnelle de base du néphron, le composant élémentaire du système de filtration des reins.
La MBG est une membrane semi-perméable située entre les capillaires glomérulaires et le espace de Bowman. Elle a un rôle crucial dans le processus de filtration rénale, permettant le passage des petites molécules telles que l'eau et les sels tout en retenant les grosses molécules comme les protéines.
La membrane basale glomérulaire est composée de trois couches : la lamina rara interna, la lamina densa et la lamina rara externa. Ces couches sont principalement constituées de glycosaminoglycanes, de collagènes et de protéines non collagéniques.
Des anomalies dans la structure ou la fonction de la membrane basale glomérulaire peuvent entraîner diverses maladies rénales, y compris des néphropathies glomérulaires.
Les études rétrospectives, également connues sous le nom d'études de cohorte rétrospectives ou d'études cas-témoins rétrospectives, sont un type d'étude observationnelle dans laquelle les chercheurs examinent et analysent des données recueillies à partir de dossiers médicaux, de questionnaires ou d'autres sources préexistantes pour tenter de découvrir des relations de cause à effet ou des associations entre des facteurs de risque et des résultats de santé.
Dans ces études, les chercheurs identifient et sélectionnent des participants en fonction de leur exposition à un facteur de risque spécifique ou d'un résultat de santé particulier dans le passé, puis examinent les antécédents médicaux et les données de ces participants pour déterminer si des associations significatives existent entre l'exposition et le résultat.
Les études rétrospectives présentent plusieurs avantages, notamment leur faible coût, la rapidité de réalisation et la possibilité d'inclure un grand nombre de participants. Cependant, elles peuvent également être limitées par des biais potentiels dans la collecte et l'enregistrement des données, ainsi que par l'absence de contrôle sur les variables confondantes qui peuvent affecter les résultats.
En raison de ces limites, les études rétrospectives sont généralement considérées comme moins robustes que les études prospectives, dans lesquelles les participants sont suivis activement au fil du temps pour évaluer l'incidence et la progression des maladies ou des résultats de santé. Néanmoins, elles peuvent fournir des informations précieuses sur les associations entre les facteurs de risque et les résultats de santé, en particulier dans les situations où la réalisation d'études prospectives est difficile ou impossible.
La barrière de filtration glomérulaire est une structure complexe dans le néphron rénal qui régule le passage des molécules du sang vers l'urine. Elle se compose de trois couches: les podocytes, la membrane basale glomérulaire et la fine couche de cellules endothéliales. Les podocytes sont des cellules spécialisées avec des processus en forme de doigt qui forment des diaphragmes sur les espaces entre eux, appelés fentes slit. La membrane basale glomérulaire est une matrice extracellulaire fine et la couche endothéliale est une fine couche de cellules avec de nombreux pores. Ces trois couches fonctionnent ensemble pour permettre le passage des petites molécules, comme l'eau et les ions, tout en retenant les grosses molécules, comme les protéines. Une dysfonction de cette barrière peut entraîner une protéinurie (présence de protéines dans l'urine) et éventuellement des maladies rénales.
L'exploration fonctionnelle rénale (EFR) est un ensemble de tests et d'examens médicaux utilisés pour évaluer la fonction rénale d'un patient. Ces tests permettent de mesurer la capacité des reins à filtrer les déchets du sang, à réguler l'équilibre hydrique et électrolytique de l'organisme, ainsi qu'à sécréter certaines hormones.
Les principaux tests d'EFR comprennent :
1. La créatininémie : il s'agit de mesurer la concentration sanguine de créatinine, un déchet musculaire éliminé par les reins. Une augmentation de la créatininémie peut indiquer une insuffisance rénale.
2. La clairance de la créatinine : elle permet d'estimer le débit de filtration glomérulaire (DFG), qui représente le volume de sang filtré par les reins en une minute. Une diminution du DFG est un signe d'insuffisance rénale.
3. La protéinurie : il s'agit de rechercher la présence de protéines dans les urines, ce qui peut indiquer des lésions rénales ou une maladie rénale sous-jacente.
4. L'hématurie : c'est la recherche de sang dans les urines, qui peut être le signe d'une inflammation, d'une infection ou d'une lésion rénale.
5. La dosage des électrolytes sanguins : il permet de mesurer la concentration de sodium, de potassium, de chlore et de bicarbonate dans le sang, qui sont régulés par les reins.
6. L'examen cytobactériologique des urines (ECBU) : il s'agit d'un examen microbiologique permettant de détecter une éventuelle infection urinaire.
7. La radiographie et l'échographie rénale : elles permettent de visualiser la morphologie des reins, d'identifier d'éventuels calculs ou tumeurs.
8. L'urographie intraveineuse : c'est une exploration radiologique qui permet d'étudier le fonctionnement et la morphologie du rein après injection d'un produit de contraste iodé.
9. La scintigraphie rénale : elle permet d'évaluer la perfusion, la filtration glomérulaire et l'excrétion rénale grâce à l'injection d'un traceur radioactif.
10. L'IRM et le scanner rénaux : ils permettent de visualiser les reins en détail, d'identifier d'éventuelles lésions ou tumeurs.
La plasmaphérèse est un processus dans lequel le plasma sanguin d'un individu est séparé des cellules sanguines, puis partiellement ou complètement remplacé par une solution de substitution, comme du plasma sain ou des solutions artificielles. Ce procédé est couramment utilisé dans le traitement de diverses affections médicales, y compris certaines formes d'intoxications, des maladies auto-immunes et des troubles neurologiques.
Lors d'une séance de plasmaphérèse, le sang du patient est prélevé et acheminé vers une machine centrifugeuse spécialisée qui sépare les composants sanguins en fonction de leur poids spécifique. Le plasma, qui contient des anticorps et d'autres substances potentiellement nocives dans certaines conditions médicales, est retiré et remplacé par une solution stérile et compatible avec le groupe sanguin du patient. Le sang reconstitué est ensuite réinjecté dans la circulation sanguine du patient.
Ce processus permet d'éliminer rapidement les substances nocives ou excessives du plasma, telles que des anticorps pathogènes, des toxines, des médicaments surdosés ou des lipoprotéines anormales, et de rétablir l'équilibre physiologique. La plasmaphérèse peut être effectuée à plusieurs reprises en fonction de la gravité de la maladie et de la réponse du patient au traitement.
Bien que la plasmaphérèse soit généralement considérée comme un traitement sûr, elle comporte certains risques potentiels, tels que des réactions allergiques aux solutions de remplacement, une baisse de la pression artérielle, des infections et des lésions nerveuses temporaires ou permanentes. Par conséquent, il est essentiel que ce traitement soit administré par un professionnel de santé qualifié dans un établissement médical équipé pour gérer les complications éventuelles.
Le syndrome de Frasier est un trouble rare des voies urinaires et du développement sexuel qui affecte principalement les personnes assignées femmes à la naissance. Il est causé par une mutation dans le gène FMN2. Les caractéristiques principales du syndrome de Frasier comprennent des malformations congénitales des reins, telles que des agénésies rénales ou des dysplasies rénales, et un développement sexuel atypique avec une gonade pseudo-hermaphrodite. Les personnes atteintes du syndrome de Frasier ont souvent des chromosomes XY mais présentent des caractéristiques physiques féminines en raison d'anomalies dans le développement des gonades et des organes génitaux internes. Le syndrome de Frasier peut également être associé à un risque accru de tumeurs malignes des gonades. Il est important de noter que la compréhension et la définition médicale du syndrome de Frasier peuvent évoluer au fil du temps, en fonction des nouvelles recherches et découvertes dans le domaine de la médecine.
La polychimiothérapie est un traitement médical qui consiste en l'utilisation simultanée de plusieurs médicaments chimiques, principalement des agents cytotoxiques ou antinéoplasiques. Elle est le plus souvent utilisée dans le contexte du cancer pour décrire un plan de traitement combinant au moins deux voire trois ou plus de ces agents chimiothérapeutiques.
L'objectif de cette approche est d'augmenter l'efficacité thérapeutique en attaquant les cellules cancéreuses sur différents fronts, ce qui peut potentialiser les effets des médicaments, réduire la résistance aux traitements et améliorer les taux de réponse. Cependant, cela peut également accroître la toxicité et les effets secondaires, nécessitant une surveillance étroite du patient pendant le traitement.
Le syndrome de Turner est une condition génétique qui affecte uniquement les femmes. Il se produit lorsqu'une femme naît avec un chromosome X manquant ou partiellement manquant. Normalement, les femmes ont deux chromosomes X (XX), mais les personnes atteintes du syndrome de Turner n'en ont qu'un (X) ou ont des parties manquantes d'un deuxième chromosome X.
Les symptômes du syndrome de Turner peuvent varier considérablement, mais elles comprennent souvent une petite taille, des caractéristiques faciales uniques, des problèmes cardiaques congénitaux, des reins anormaux, des problèmes auditifs et des problèmes de thyroïde. Les femmes atteintes du syndrome de Turner peuvent également avoir des difficultés à devenir enceintes naturellement car elles ont souvent des ovaires qui ne fonctionnent pas correctement.
Le syndrome de Turner est généralement diagnostiqué pendant l'enfance ou l'adolescence, lorsqu'une femme atteinte du syndrome présente des caractéristiques physiques et des problèmes de santé associés à cette condition. Le traitement peut inclure une thérapie de croissance pour aider à augmenter la taille, une gestion des problèmes de santé sous-jacents tels que les problèmes cardiaques ou thyroïdiens, et un counseling pour faire face aux questions émotionnelles et sociales qui peuvent survenir.
Il est important de noter que les personnes atteintes du syndrome de Turner peuvent mener une vie productive et heureuse avec le soutien approprié et des soins médicaux adéquats.
Les protéines et peptides de signalisation intracellulaire sont des molécules qui jouent un rôle crucial dans la communication et la régulation des processus cellulaires. Contrairement aux messagers chimiques extracellulaires tels que les hormones et les neurotransmetteurs, ces protéines et peptides fonctionnent à l'intérieur de la cellule pour transmettre des signaux entre différentes molécules et organites cellulaires.
Les protéines de signalisation intracellulaire comprennent une variété de types moléculaires, tels que les kinases, les phosphatases, les récepteurs nucléaires et les facteurs de transcription. Elles sont souvent activées ou désactivées en réponse à des signaux extracellulaires, tels que l'exposition à des hormones, des facteurs de croissance ou des nutriments spécifiques. Une fois actives, ces protéines peuvent déclencher une cascade de réactions biochimiques qui régulent divers processus cellulaires, y compris la transcription génétique, la traduction protéique, le métabolisme et la croissance cellulaire.
Les peptides de signalisation intracellulaire sont des petites chaînes d'acides aminés qui fonctionnent souvent comme des modulateurs de la communication intercellulaire. Ils peuvent être libérés par des cellules dans le cadre d'un processus de communication paracrine ou autocrine, où ils se lient à des récepteurs spécifiques sur la surface de la même cellule ou d'une cellule voisine pour déclencher une réponse intracellulaire.
Dans l'ensemble, les protéines et peptides de signalisation intracellulaire sont des éléments clés du système complexe de régulation et de communication qui permet aux cellules de fonctionner de manière coordonnée et efficace dans le cadre d'un organisme vivant.
En génétique, une mutation est une modification permanente et héréditaire de la séquence nucléotidique d'un gène ou d'une région chromosomique. Elle peut entraîner des changements dans la structure et la fonction des protéines codées par ce gène, conduisant ainsi à une variété de phénotypes, allant de neutres (sans effet apparent) à délétères (causant des maladies génétiques). Les mutations peuvent être causées par des erreurs spontanées lors de la réplication de l'ADN, l'exposition à des agents mutagènes tels que les radiations ou certains produits chimiques, ou encore par des mécanismes de recombinaison génétique.
Il existe différents types de mutations, telles que les substitutions (remplacement d'un nucléotide par un autre), les délétions (suppression d'une ou plusieurs paires de bases) et les insertions (ajout d'une ou plusieurs paires de bases). Les conséquences des mutations sur la santé humaine peuvent être très variables, allant de maladies rares à des affections courantes telles que le cancer.
Syndrome néphrotique
Syndrome néphrotique idiopathique de l'enfant
Glucocorticoïde
Albumine
Gamma-glutamyltranspeptidase
Maladie de Berger
Veine rénale
Maladie de longue durée
Prednisolone
Syndrome néphritique
N4
N5
Glomérulonéphrite extramembraneuse
Hyalinose segmentaire et focale
Plasmodium malariae
Maladie périodique
Protéinurie
Néphropathologie
Hôpital Necker-Enfants malades
Hantaan orthohantavirus
Amylose à transthyrétine
Glomérulonéphrite
Biopsie rénale
Granulomatose avec polyangéite
Pression oncotique
Électrophorèse des protéines
Déficit en antithrombine III
Syndrome de sécrétion inappropriée d'hormone anti-diurétique
Ostéomalacie
Alpha-2-macroglobuline
Syndrome néphrotique - Wikipedia
Alliance Maladies Rares - Syndrome néphrotique idiopathique
Syndrome néphrotique : Définition et physiopathologie
Subvention de Recherche "Syndrome néphrotique acquis" - Fondation du rein
Syndrome néphrotique - Troubles rénaux et des voies urinaires - Manuels MSD pour le grand public
Haute Autorité de Santé - Résultat de recherche
ETUDE SUR LES IMMUNOGLOBULINES DANS LE SYNDROME NEPHROTIQUE. A PROPOS DE 10 CAS DU SERVICE DE PEDIATRIE-CHUO
CAPTOPRIL EG - Captopril - Posologie
Tout sur le médicament FELDENE DISPERSIBLE - Top Santé
Nifluril enfants 400 mg, suppositoire sécable : posologie et effets secondaires | Santé Magazine
DICLOFENAC ARROW - Diclofénac sodique - Posologie
Prednisone sandoz 5 mg, comprimé sécable : posologie et effets secondaires | Santé Magazine
Acide benzoïque : substance active à effet thérapeutique - VIDAL
Syndrome néphrotique - Troubles rénaux et des voies urinaires - Manuels MSD pour le grand public
Syndrome - Wikipédia
Spironolactone biogaran 75 mg, comprimé sécable, boîte de 90
Déclaration du CCNI : vaccins conjugués contre le pneumocoque - Canada.ca
RANGASIL 600 mg capsules rectales (arrêt de commercialisation) - biam2
thromboembolie - CISMeF
Soc Nephrologie Pediatrique :: espace societe
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Idiopathique3
- Le Syndrome néphrotique idiopathique (SNI) est la maladie rénale la plus fréquente chez l'enfant et une cause non rare de néphropathie chez l'adulte. (fondation-du-rein.org)
- syndrome polyalgique idiopathique diffus ( fibromyalgie ) (qui n'est toutefois considéré en France que comme un syndrome). (wikipedia.org)
- Ce document a été rédigé par la Commission de Néphrologie Clinique de la SFNDT, la Filière Maladies Rénales Rares ORKID, le Centre de Référence Maladie Rare Syndrome Néphrotique Idiopathique) et est inspiré du texte de la filière FAI2R en date du 16 mars 2020. (fondation-du-rein.org)
Maladie6
- Il existe une Association des Malades d'un Syndrome Néphrotique (AMSN) (https://amsn.ambitionrecherche.fr/) dont les buts sont de créer du lien entre patients et d'aider la recherche sur cette maladie. (wikipedia.org)
- La maladie thromboembolique complique un quart des syndromes néphrotiques de l'adulte. (wikipedia.org)
- La néphrose lipoïdique ou syndrome néphrotique à LGM , maladie d'étiologie inconnue mais ayant un support immunologique certain, est la première cause de syndrome néphrotique chez l'enfant. (medinfos.com)
- Son objectif est d'identifier les mécanismes mis en cause dans l'apparition de la maladie, de formuler un pronostic et d'identifier les traitements les plus adaptés pour le syndrome néphrotique. (fondation-du-rein.org)
- La maladie à changements minimes est la cause la plus fréquente de syndrome néphrotique chez les enfants. (merckmanuals.com)
- Maladie chronique, sans traitement ni prise en charge, ce syndrome évolue et. (ouest-france.fr)
Cardiaque1
- Un taux élevé de cholestérol chez le chien ne prédispose pas à un risque de crise cardiaque, mais peut être le révélateur de nombreuses maladies, comme l'hypothyroïdie ou le syndrome de Cushing. (wamiz.com)
D'un2
- Syndrome néphrotique Image histopathologique d'un glomérule rénal sclérosé secondairement à un diabète, entraînant un syndrome néphrotique. (wikipedia.org)
- Le syndrome néphrotique est dû à une anomalie anatomique ou fonctionnelle de la membrane basale glomérulaire, qui est normalement imperméable aux protéines à partir d'un certain poids moléculaire (60,000 Daltons, ou 60 kDa). (wikipedia.org)
Anomalie1
- Syndrome de Wobbler chez le chien : causes, symptômes, traitements et prévention Le syndrome de Wobbler ou instabilité vertébrale cervicale est une anomalie située dans les cervicales du chien. (ouest-france.fr)
Augmentation1
- L'électrophorèse des protéines est généralement effectuée en cas d'une augmentation de la vitesse de sédimentation, en cas de syndrome inflammatoire, en cas de syndrome néphrotique relevé par le médecin. (notrefamille.com)
Infections1
- La BU est un outil de dépistage des infections urinaires, des glomérulopathies, du syndrome néphrotique ou des tubulopathies. (em-consulte.com)
Traitements1
- Syndrome néphrotique chez le chien : causes, symptômes, traitements et prévention Le nom peut sembler opaque, syndrome néphrotique. (ouest-france.fr)
D'une1
- Un syndrome néphrotique est pathognomonique d'une néphropathie glomérulaire . (medinfos.com)
Reins2
- Le syndrome néphrotique est un trouble des glomérules (pelotes de microscopiques vaisseaux sanguins dans les reins ayant de petits pores à travers lesquels le sang est filtré) dans lequel des quantités excessives de protéines sont excrétées dans l'urine. (merckmanuals.com)
- Les médicaments et les troubles qui endommagent les reins peuvent causer un syndrome néphrotique. (merckmanuals.com)
Cliniques1
- Un syndrome est un ensemble de symptômes (de signes cliniques ) qu'un patient est susceptible de présenter simultanément lors de certaines maladies , ou bien dans des circonstances cliniques d'écart à la norme pas nécessairement pathologiques. (wikipedia.org)
Affection1
- Coloration H&E. Mise en garde médicale modifier - modifier le code - voir Wikidata (aide) Le syndrome néphrotique est une affection rénale. (wikipedia.org)
Nephrotic1
- There were no statistically significant differences between the 2 groups in relation to age, sex, creatinine level, 24-hour proteinuria, nephrotic syndrome and microscopic haematuria. (who.int)
Troubles2
- Les personnes présentant des troubles pouvant provoquer un syndrome néphrotique sont traitées par des inhibiteurs de l'enzyme de conversion de l'angiotensine (ECA) ou par des antagonistes des récepteurs de l'angiotensine II (ARA) pour ralentir l'atteinte rénale. (merckmanuals.com)
- Divers troubles rénaux primaires peuvent endommager les glomérules et provoquer un syndrome néphrotique. (merckmanuals.com)
Ancien1
- L'étude statistique a été réalisée un syndrome néphrotique associé à est aisé si le diabète est ancien, par un logiciel SPSS 13.0. (who.int)
Voir1
- Pour les articles homonymes, voir syndrome (homonymie) . (wikipedia.org)
Chronique1
- Les principales sources d'hypercholestérolémie secondaire sont : l'hypothyroïdie, le syndrome néphrotique, l'hépatopathie cholestatique ou les médicaments à usage chronique tels Tonerin que les progestatifs, les glucocorticoïdes, certains médicaments anti-VIH, ainsi que certains diurétiques. (lr2l.fr)
Minimes1
- Aucun des patients n'a eu de biopsie rénale, mais comme ils ont bien répondu aux corticostéroïdes , le diagnostic présomptif est un syndrome néphrotique à lésions minimes. (initiativecitoyenne.be)
Tubulopathie3
- Les spécialités contenant du magnésium comme seul principe actif ont un intérêt clinique uniquement dans les carences avérées en magnésium, secondaires, par exemple, à une tubulopathie, un syndrome néphrotique ou une entéropathie sévère. (has-sante.fr)
- Le service médical rendu de la spécialité est modéré uniquement dans les cas de carences avérées secondaires à une entéropathie sévère, à une tubulopathie ou un syndrome néphrotique. (has-sante.fr)
- Le service médical rendu de la spécialité est insuffisant dans les cas autres que les carences avérées secondaires à une entéropathie sévère, à une tubulopathie ou un syndrome néphrotique. (has-sante.fr)
Vaccin contre1
- La 'belle' grande crasse des vaccins: induction de lésions rénales (syndrome néphrotique) chez les enfants après le vaccin Bexsero, vaccin contre la méningite à méningocoque de type B.... une maladie excessivement rare agitée comme épouvantail et dont le vaccin peut donc valoir aux enfants d'être gavés de corticostéroïdes et d'immunosuppresseurs pour sauver leurs reins! (initiativecitoyenne.be)
Atteints2
- Des essais contrôlés randomisés ont été inclus s'ils comparaient différents agents immunosuppresseurs ou non immunosuppresseurs avec un placebo, de la prednisone ou un autre agent chez des enfants atteints du syndrome néphrotique résistant aux stéroïdes. (cochrane.org)
- Des essais contrôlés randomisés de plus grande envergure et bien conçus sont nécessaires pour évaluer d'autres combinaisons thérapeutiques chez les enfants atteints du syndrome néphrotique résistant aux stéroïdes. (cochrane.org)
Lupus1
- Among cutaneous aspects, about 30 cases of panniculitis have been reported in the literature, likewise rare clinical cases : pemphigus herpetiformis, Muir Torre syndrom, urticaria and angioedema,cutis laxa and Marshall syndrome, lupus erythematosus, psoriasis, vasculitis. (academie-medecine.fr)
Traitement2
- La majorité des enfants présentant un premier épisode de syndrome néphrotique obtiennent une rémission avec le traitement aux corticoïdes. (cochrane.org)
- La MAT et le syndrome néphrotique peuvent se manifester après plusieurs semaines, voire après plusieurs années de traitement par interféron bêta. (medscape.com)
Ankylosante1
- des rhumatismes inflammatoires chroniques, notamment polyarthrite rhumatoide, spondylarthrite ankylosante (ou syndromes apparentés, tels que syndrome de Fiessinger-Leroy-Reiter et rhumatisme psoriasique), * de certaines arthroses douloureuses et invalidantes. (biam2.org)
Diffuse1
- Ils comprennent la sclérose mésangiale diffuse et le syndrome néphrotique de type finlandais. (msdmanuals.com)
Habituellement2
- l'ECBU recherche une hématurie associée qui définit alors un syndrome néphrotique impur à laquelle s'ajoute habituellement : une hypercoagulabilité, une hypertriglycéridémie, une hypercholestérolémie. (wikipedia.org)
- Le syndrome néphrotique de type finlandais est rapidement évolutif, nécessitant habituellement le recours à la dialyse dans l'année qui suit son diagnostic. (msdmanuals.com)
Survenue1
- Effets cutanés Très rarement, des réactions bulleuses (syndrome de Stevens-Johnson, syndrome de Lyell) ont été observées.Exceptionnellement survenue de graves complications infectieuses cutanées et des tissus mous au cours de la varicelle (voir rubrique Mises en garde et précautions d'emploi). (dapmed-africa.com)
Indication1
- L'immunodépression (splénectomisé, drépanocytaire, syndrome néphrotique) constitue une indication. (astrium.com)
Purpura1
- La plupart des cas de MAT se sont présentés sous la forme de purpura thrombotique thrombocytopénique ou de syndrome hémolytique et urémique. (medscape.com)
Trouble2
- Le syndrome néphrotique est un trouble rénal non spécifique caractérisé par une protéinurie, une altération de la fonction rénale et la présence d'oedème. (medscape.com)
- Ce syndrome est un trouble autosomique récessif qui touche 1/8200 des nouveau-nés Finlandais et est dû à une mutation du gène NPHS1 , qui code pour une protéine sécrétée par le podocyte au niveau du diaphragme de la fente (néphrine). (msdmanuals.com)
Association1
- Son association à un syndrome néphrotique est exceptionnelle. (medecinepratique.ma)