Protéines De Liaison De La Thyroxine
Thyroxine
Thyroxine-Binding Globulin
Sérum-Globulines
Exploration Fonctionnelle Thyroïdienne
Triiodothyronine
Isotopes De L'Iode
Anomalies Des Protéines Plasmatiques
Hypoprotéinémie
Préalbumine
Alpha-Globulines
Hyperthyroïdie
Thyronines
Hypothyroïdie
Serumalbumine
Tsh
Dialyse
Triiodothyronine Reverse
Les protéines de liaison à la thyroxine, également connues sous le nom de transporteurs de thyroxine ou TBP (de leur nom en anglais Thyroxine-Binding Proteins), sont des molécules protéiques sériques qui se lient et transportent la thyroxine (T4) et la triiodothyronine (T3), les hormones thyroïdiennes, dans le sang.
Il existe trois principaux types de protéines de liaison à la thyroxine : la globuline liant la thyroxine (TBG), la transthyrétine (préalbumine) et l'albumine sérique. La TBG est la protéine de liaison à la thyroxine la plus abondante, suivie par l'albumine et la transthyrétine.
La liaison des hormones thyroïdiennes aux protéines de liaison à la thyroxine permet d'assurer leur transport et leur distribution dans tout l'organisme, ainsi que de réguler leur biodisponibilité et leur activité biologique. Seule une petite fraction des hormones thyroïdiennes circulantes est sous forme libre (non liée), qui est la forme active et capable de se lier aux récepteurs cellulaires pour exercer ses effets physiologiques.
Les protéines de liaison à la thyroxine peuvent être affectées par divers facteurs, tels que les maladies chroniques, les médicaments, l'hormonothérapie substitutive et la grossesse, ce qui peut entraîner des variations des niveaux d'hormones thyroïdiennes circulantes et influencer le diagnostic et le traitement des troubles de la fonction thyroïdienne.
La thyroxine, également connue sous le nom de T4, est une hormone produite par la glande thyroïde. Elle joue un rôle crucial dans la régulation du métabolisme, de la croissance et du développement de l'organisme. La thyroxine est synthétisée à partir de tyrosine (un acide aminé) et d'iode. Une fois sécrétée, une partie de la thyroxine se lie à des protéines de transport dans le sang, tandis que l'autre partie reste sous forme libre (FT4). Les taux anormaux de thyroxine peuvent entraîner des déséquilibres hormonaux, tels qu'une hyperthyroïdie (taux élevés) ou une hypothyroïdie (taux bas), qui peuvent provoquer divers symptômes et complications médicales.
La thyroxine-binding globulin (TBG) est une protéine plasmatique sérique produite par le foie qui se lie spécifiquement aux hormones thyroïdiennes triiodothyronine (T3) et thyroxine (T4). La TBG fonctionne comme une protéine de liaison des hormones thyroïdiennes, aidant à réguler la concentration et la disponibilité des hormones thyroïdiennes dans le sang.
La TBG se lie préférentiellement à la T4, avec environ 70 à 80 % de la T4 sérique liée à la TBG. Environ 10 à 20 % de la T4 est liée à d'autres protéines sériques, telles que la transthyrétine et l'albumine. Seulement environ 0,03 % de la T4 circule sous forme libre dans le sang.
La concentration de TBG dans le sérum peut être influencée par plusieurs facteurs, tels que les changements hormonaux, les maladies hépatiques, l'insuffisance rénale et certains médicaments. Des niveaux anormaux de TBG peuvent entraîner des modifications des taux d'hormones thyroïdiennes totales sans changement correspondant des taux d'hormones thyroïdiennes libres, ce qui peut compliquer l'interprétation des résultats des tests de la fonction thyroïdienne.
Les sérum-globulines sont une fraction importante des protéines sériques, qui se trouvent dans le sérum sanguin. Elles sont constituées d'un mélange de différents types de globulines, y compris les immunoglobulines (aussi appelées anticorps), la complémentaire et les protéines de phase aiguë. Les sérum-globulines jouent un rôle crucial dans le système immunitaire en aidant à combattre les infections et l'inflammation.
Les niveaux de sérum-globulines peuvent être mesurés par des tests de laboratoire pour aider au diagnostic et au suivi de diverses affections médicales, telles que les maladies inflammatoires, infectieuses, auto-immunes et néoplasiques. Des taux élevés de sérum-globulines peuvent indiquer une activation du système immunitaire en réponse à une infection ou une inflammation, tandis que des taux bas peuvent être observés dans certaines maladies hépatiques et dans le syndrome néphrotique.
Il est important de noter qu'une interprétation appropriée des résultats des tests de sérum-globulines nécessite une évaluation clinique complète du patient, y compris l'histoire médicale, les symptômes physiques et d'autres tests de laboratoire.
La noréthandrolone est un stéroïde anabolisant androgène synthétique qui a été utilisé dans le traitement de certains troubles hormonaux et pour favoriser la croissance musculaire dans des conditions médicales spécifiques. Il s'agit d'un dérivé de la nortestostérone, une forme modifiée de testostérone. La noréthandrolone possède des propriétés androgènes et anabolisantes, ce qui signifie qu'elle peut promouvoir le développement des caractères sexuels secondaires masculins et favoriser la croissance musculaire et osseuse.
Cependant, l'utilisation de stéroïdes anabolisants androgènes comme la noréthandrolone est strictement réglementée en raison de leurs effets indésirables potentiels sur la santé. Les effets secondaires couramment associés à l'utilisation de stéroïdes anabolisants androgènes comprennent l'acné, la calvitie, l'hypertension artérielle, les modifications du taux de cholestérol sanguin, la rétention d'eau, l'augmentation de l'agressivité et des risques pour le foie. L'utilisation à long terme ou à fortes doses peut également entraîner des effets secondaires graves tels que des problèmes cardiovasculaires, hépatiques et rénaux, ainsi que des troubles hormonaux et des changements dans les caractères sexuels.
En raison de ces risques pour la santé, l'utilisation de stéroïdes anabolisants androgènes comme la noréthandrolone est limitée aux indications médicales spécifiques et strictement contrôlée par les autorités réglementaires. L'automédication ou l'utilisation hors prescription médicale de ces substances est considérée comme dangereuse et illégale dans de nombreux pays.
L'exploration fonctionnelle thyroïdienne est un ensemble de tests diagnostiques utilisés pour évaluer la fonction et la structure de la glande thyroïde. Elle vise à déterminer la capacité de la glande à produire les hormones thyroïdiennes thyroxine (T4) et triiodothyronine (T3), ainsi qu'à réguler leur sécrétion grâce à l'hormone stimulant la thyroïde (TSH).
Les tests couramment inclus dans une exploration fonctionnelle thyroïdienne sont :
1. Dosage de la TSH : Il s'agit d'une analyse de sang qui mesure le taux d'hormone stimulant la thyroïde produite par l'hypophyse. Un taux élevé de TSH peut indiquer une hypothyroïdie, tandis qu'un taux bas peut suggérer une hyperthyroïdie.
2. Dosage des hormones thyroïdiennes libres (FT4 et FT3) : Ces analyses de sang mesurent les niveaux d'hormones thyroïdiennes actives dans le sang. Des taux anormalement élevés ou bas peuvent indiquer une hyperthyroïdie ou une hypothyroïdie, respectivement.
3. Test de radio-iode (scan) : Cette procédure consiste à administrer une faible dose de iode radioactif (I-123 ou I-131) par voie orale, puis à utiliser un scanner pour suivre la distribution du iode dans la glande thyroïde. Ce test permet d'identifier les nodules chauds (qui captent excessivement le iode), froids (qui ne capturent pas le iode) ou fonctionnels normaux.
4. Test de stimulation à la TSH : Il s'agit d'une injection intraveineuse d'hormone stimulant la thyroïde recombinante humaine (rhTSH), suivie d'un dosage des hormones thyroïdiennes libres. Ce test permet de déterminer si une glande thyroïde supprimée par un traitement antérieur fonctionne correctement.
5. Test de la thyroglobuline (Tg) : Cette analyse de sang mesure les niveaux de thyroglobuline, une protéine produite par les cellules thyroïdiennes. Des taux élevés peuvent indiquer une récidive ou une persistance d'une maladie thyroïdienne après un traitement.
6. Test de marqueurs tumoraux : D'autres analyses de sang, telles que le dosage des anticorps anti-thyroglobuline (TgAb) et des anticorps anti-peroxydase thyroïdienne (TPOAb), peuvent être utiles pour diagnostiquer et surveiller certaines affections thyroïdiennes, telles que la maladie de Basedow ou le cancer de la thyroïde.
En conclusion, les tests de diagnostic des troubles thyroïdiens comprennent une variété d'analyses de sang, d'imageries et d'autres procédures qui aident à évaluer la fonction thyroïdienne, à détecter les anomalies structurelles et à diagnostiquer les maladies thyroïdiennes. Les résultats de ces tests sont généralement interprétés en combinaison avec l'anamnèse du patient, l'examen physique et d'autres facteurs cliniques pour établir un diagnostic précis et recommander le traitement approprié.
La triiodothyronine (T3) est une hormone thyroïdienne essentielle à la régulation du métabolisme, du développement et de la croissance des organismes. Elle est produite par la glande thyroïde soit directement, soit à partir de la thyroxine (T4) via l'action d'un déiodinase en périphérie.
La T3 possède une activité biologique plus forte que la T4 car elle se lie plus étroitement aux récepteurs nucléaires et stimule ainsi la transcription des gènes cibles. Son taux sanguin est régulé par l'hormone de libération de la thyroxine (TRH) produite par l'hypothalamus, qui stimule la sécrétion de thyréostimuline (TSH) par l'antéhypophyse, entraînant une augmentation de la production et de la libération des hormones thyroïdiennes.
Des niveaux anormaux de T3 peuvent indiquer un dysfonctionnement thyroïdien, comme l'hyperthyroïdie ou l'hypothyroïdie. Des taux élevés de T3 peuvent accélérer le métabolisme, entraînant une perte de poids, une augmentation du rythme cardiaque, des tremblements et une irritabilité, tandis que des niveaux bas peuvent ralentir le métabolisme, provoquant une prise de poids, une fatigue, une sensibilité au froid, une constipation et une dépression.
La proteinogramme sanguin par électrophorèse (BPE) est un examen de laboratoire qui sépare et mesure les différentes protéines dans le sang, en particulier les protéines sériques. Cet examen est utilisé pour diagnostiquer et surveiller une variété de conditions médicales, telles que les troubles du système immunitaire, les maladies inflammatoires, les troubles de la coagulation et les affections malignes comme les myélomes multiples.
Au cours de l'examen, un échantillon de sang est placé sur une plaque spéciale et une tension électrique est appliquée. Les protéines dans le sang migrent alors vers différents endroits sur la plaque en fonction de leur charge électrique et de leur taille moléculaire. Les protéines sont ensuite colorées et mesurées pour déterminer la quantité et le type de chaque protéine présente dans l'échantillon.
Les résultats de l'examen peuvent aider à identifier les anomalies des niveaux de protéines sériques, telles que des taux élevés ou diminués de certaines protéines, qui peuvent indiquer la présence d'une maladie sous-jacente. Par exemple, une augmentation des niveaux de certaines immunoglobulines (protéines produites par le système immunitaire) peut être un signe de myélome multiple ou d'autres troubles liés aux plasmocytes.
En résumé, la proteinogramme sanguin par électrophorèse est un examen important pour diagnostiquer et surveiller un large éventail de conditions médicales en mesurant et en analysant les différentes protéines dans le sang.
Les isotopes de l'iode sont des variantes d'un élément chimique, l'iode, qui ont le même nombre de protons dans leur noyau atomique, mais un nombre différent de neutrons. Cela signifie qu'ils ont toutes les mêmes propriétés chimiques, car les propriétés chimiques sont déterminées par le nombre de protons dans le noyau, mais ils diffèrent dans leurs propriétés physiques telles que leur demi-vie et leur énergie d'émission.
Il existe plusieurs isotopes de l'iode, mais deux d'entre eux sont particulièrement importants en médecine :
1. Iode 123 : Cet isotope est utilisé dans la médecine nucléaire pour effectuer des scintigraphies et des imageries médicales. Il a une demi-vie courte d'environ 13 heures, ce qui signifie qu'il se désintègre rapidement et émet des rayons gamma faibles qui peuvent être détectés par une caméra spéciale pour produire des images du corps.
2. Iode 131 : Cet isotope est utilisé dans le traitement de certaines maladies thyroïdiennes, telles que l'hyperthyroïdie et le cancer de la thyroïde. Il a une demi-vie plus longue d'environ 8 jours et émet des particules bêta qui détruisent les cellules thyroïdiennes anormales.
En raison de leurs propriétés radioactives, les isotopes de l'iode doivent être manipulés avec soin et utilisés uniquement sous la supervision d'un médecin qualifié.
Les anomalies des protéines plasmatiques se réfèrent à des variations détectées dans la composition ou la concentration des protéines présentes dans le plasma sanguin. Le plasma est la partie liquide du sang qui contient un large éventail de protéines, y compris les albumines, les immunoglobulines, les protéines de la coagulation et d'autres protéines spécialisées.
Les anomalies des protéines plasmatiques peuvent être quantitatives (concernant la concentration) ou qualitatives (concernant la composition). Elles peuvent résulter de divers processus pathologiques, tels que les maladies inflammatoires, les maladies du foie, les troubles rénaux, les désordres immunitaires et certains cancers.
Les méthodes de laboratoire couramment utilisées pour évaluer les protéines plasmatiques comprennent l'électrophorèse des protéines sériques et l'immunofixation, qui permettent de séparer et d'identifier les différents types de protéines.
Les anomalies détectées peuvent fournir des indices importants pour aider au diagnostic, à la surveillance et à la gestion de diverses affections médicales.
L'hypoprotéinémie est un terme médical qui décrit une concentration anormalement faible de protéines dans le sang, spécifiquement les protéines sériques. Les protéines sériques comprennent l'albumine et les globulines. Une hypoprotéinémie peut être le résultat d'une variété de conditions médicales, y compris des maladies du foie, des reins ou du tractus gastro-intestinal, des brûlures graves, des infections sévères, des malabsorptions et des syndromes néphrotiques. Les symptômes peuvent inclure une fatigue accrue, un gonflement (en particulier autour des yeux et des chevilles), une perte de poids et une susceptibilité accrue aux infections. Le traitement dépend de la cause sous-jacente de l'hypoprotéinémie.
La préalbumine, également connue sous le nom de transthyrétine, est une protéine présente dans le sang et la cavité abdominale. Elle joue un rôle important dans le transport des hormones thyroïdiennes et de la vitamine A dans l'organisme.
Dans un contexte médical, les taux de préalbumine peuvent être utilisés comme marqueur de la nutrition et de la fonction hépatique d'un patient. Les niveaux de préalbumine sont souvent corrélés avec l'état nutritionnel général d'une personne, car ils ont tendance à diminuer en cas de malnutrition ou de maladies inflammatoires chroniques.
Les taux de préalbumine peuvent être mesurés par une analyse de sang et sont souvent utilisés en combinaison avec d'autres marqueurs pour évaluer l'état nutritionnel et la gravité de certaines maladies, telles que la maladie inflammatoire de l'intestin ou le cancer.
Il est important de noter que des facteurs tels que l'âge, le sexe, l'origine ethnique et les conditions médicales préexistantes peuvent influencer les niveaux de préalbumine d'un individu. Par conséquent, les résultats doivent être interprétés en tenant compte du contexte clinique global du patient.
Les alpha-globulines sont un type de protéine présentes dans le sérum sanguin, qui peuvent être mesurées lors d'un test de protéines sériques globulines ou d'une électrophorèse des protéines sériques. Les alpha-globulines comprennent plusieurs types de protéines, y compris l'alpha-1-antitrypsine, l'α-1-acide glycoprotéine et l'haptoglobine.
Les niveaux d'alpha-globulines peuvent être utilisés pour aider au diagnostic de diverses affections médicales, telles que les maladies inflammatoires, les troubles hépatiques et les désordres immunitaires. Par exemple, des taux élevés d'alpha-globulines peuvent être observés dans des conditions telles que l'inflammation chronique, la cirrhose du foie, le myélome multiple et la macroglobulinémie de Waldenström.
Cependant, il est important de noter que les niveaux d'alpha-globulines doivent être interprétés en conjonction avec d'autres tests diagnostiques et cliniques pour déterminer une cause sous-jacente spécifique. Un seul test de alpha-globulines ne peut pas confirmer un diagnostic, mais il peut fournir des indices importants pour aider à orienter le diagnostic et le traitement appropriés.
L'hyperthyroïdie est une condition médicale dans laquelle la glande thyroïde produit et sécrète excessivement les hormones thyroïdiennes, à savoir la triiodothyronine (T3) et la thyroxine (T4). Ces hormones jouent un rôle crucial dans le métabolisme, la croissance et le développement du corps.
Lorsque la glande thyroïde devient hyperactive, elle accélère les processus métaboliques de l'organisme, entraînant une augmentation du rythme cardiaque, une intolérance à la chaleur, des tremblements, une perte de poids, des selles fréquentes et une augmentation de l'appétit. D'autres symptômes peuvent inclure des sautes d'humeur, de l'agitation, de l'insomnie, de la fatigue, des irrégularités menstruelles chez les femmes et une diminution de la libido.
Les causes courantes d'hyperthyroïdie comprennent la maladie de Basedow (une maladie auto-immune), l'augmentation du nodule thyroïdien, le goitre toxique diffus et l'inflammation de la glande thyroïde. Le diagnostic repose généralement sur une combinaison d'examens physiques, de tests sanguins pour mesurer les niveaux d'hormones thyroïdiennes et de TSH (thyrotropine stimulante), ainsi que d'imageries médicales telles que l'échographie ou la scintigraphie.
Le traitement de l'hyperthyroïdie dépend de sa cause sous-jacente. Les options thérapeutiques peuvent inclure des médicaments antithyroïdiens, des bêta-bloquants pour contrôler les symptômes cardiovasculaires, l'iode radioactif pour détruire une partie de la glande thyroïde et, dans certains cas, la chirurgie pour retirer partiellement ou complètement la glande thyroïde. Après le traitement, il est important de surveiller régulièrement les niveaux d'hormones thyroïdiennes et de TSH pour ajuster le traitement si nécessaire et prévenir les complications à long terme telles que l'hypothyroïdie.
Les thyronines sont des hormones thyroïdiennes essentielles qui jouent un rôle crucial dans la régulation du métabolisme, de la croissance et du développement de l'organisme. Elles comprennent la triiodothyronine (T3) et la thyroxine (T4), deux dérivés iodés de l'acide aminé tyrosine.
La T3 est la forme biologiquement active des thyronines, tandis que la T4 sert principalement de réserve et peut être convertie en T3 dans les tissus périphériques par la déiodinase. Les thyronines agissent en se liant aux récepteurs nucléaires spécifiques dans les cellules, ce qui entraîne une augmentation du taux métabolique et une sensibilité accrue des tissus à d'autres hormones.
Les déséquilibres thyroïdiens, tels que l'hypothyroïdie (faibles niveaux de thyronines) ou l'hyperthyroïdie (niveaux élevés de thyronines), peuvent entraîner une variété de symptômes et de complications médicales. Par conséquent, il est essentiel de maintenir des niveaux appropriés de thyronines pour assurer le bon fonctionnement du corps.
L'hypothyroïdie est un trouble endocrinien dans lequel la glande thyroïde ne produit pas suffisamment d'hormones thyroïdiennes. Cela peut entraîner une variété de symptômes, tels que la fatigue, la prise de poids, la sensibilité au froid, la constipation, la peau sèche, la perte de cheveux, des ralentissements cognitifs et des menstruations abondantes ou irrégulières chez les femmes.
L'hypothyroïdie peut être causée par une maladie de la thyroïde elle-même, comme la thyroïdite de Hashimoto (une inflammation auto-immune de la glande thyroïde), ou par un problème avec l'hypothalamus ou l'hypophyse, qui régulent la production d'hormones thyroïdiennes.
Le diagnostic de l'hypothyroïdie est généralement posé sur la base des symptômes et des résultats d'un test sanguin qui mesure les niveaux d'hormones thyroïdiennes dans le sang. Le traitement de l'hypothyroïdie consiste souvent à prendre un médicament contenant de l'hormone thyroïdienne, ce qui peut aider à rétablir les niveaux hormonaux normaux et à soulager les symptômes.
L'albumine sérique, également simplement appelée albumine, est une protéine synthétisée par le foie et présente dans le sérum sanguin. C'est la protéine sérique la plus abondante, représentant environ 60 % des protéines totales du sérum. L'albumine a plusieurs fonctions importantes, notamment :
1. Maintenir la pression oncotique : L'albumine, en raison de sa concentration élevée et de sa taille relativement grande, contribue de manière significative à la pression oncotique, ce qui aide à maintenir les fluides dans les vaisseaux sanguins et prévient l'accumulation de liquide dans les tissus (dème).
2. Transporteur : L'albumine lie et transporte plusieurs molécules telles que les hormones stéroïdes, la bilirubine, les acides gras, les ions calcium et cuivre dans le sang.
3. pH tampon : L'albumine a une capacité tampon modérée qui contribue au maintien du pH sanguin stable en se liant aux ions hydrogène (H+) lorsque le pH sanguin devient acide.
4. Régulation de la distribution des fluides : En raison de sa grande concentration dans le plasma par rapport à l'espace extravasculaire, l'albumine aide à réguler la distribution des fluides entre ces deux compartiments corporels.
La détermination du taux sérique d'albumine est un test diagnostique courant utilisé pour évaluer la fonction hépatique et la dénutrition protéino-énergétique, car une diminution des niveaux peut indiquer une maladie hépatique ou une mauvaise nutrition.
La TSH (Thyroid-Stimulating Hormone) est une hormone glycoprotéique produite et sécrétée par l'antéhypophyse, une glande endocrine située à la base du cerveau. Elle joue un rôle crucial dans le maintien de l'homéostasie thyroïdienne en régulant la production des hormones thyroïdiennes triiodothyronine (T3) et thyroxine (T4).
La TSH agit sur le tissu thyroïdien en se liant aux récepteurs de la TSH situés à la surface des cellules folliculaires de la glande thyroïde. Cela stimule la production et la libération des hormones thyroïdiennes dans la circulation sanguine.
Le taux de TSH est souvent mesuré en médecine pour évaluer le fonctionnement de la thyroïde. Un taux de TSH élevé peut indiquer une hypothyroïdie, tandis qu'un taux bas peut suggérer une hyperthyroïdie. Cependant, il est important de noter que certains états de santé et médicaments peuvent influencer les niveaux de TSH, ce qui doit être pris en compte lors de l'interprétation des résultats des tests.
La dialyse est un traitement médical qui imite les fonctions rénales normales en éliminant les déchets et l'excès de liquide du sang. C'est généralement utilisé lorsque les reins sont gravement endommagés ou ne fonctionnent plus correctement, une condition connue sous le nom d'insuffisance rénale. Il existe deux types principaux de dialyse : l'hémodialyse et la dialyse péritonéale.
L'hémodialyse est effectuée en connectant les vaisseaux sanguins du patient à une machine de dialyse spécialisée, qui fonctionne comme un rein artificiel. Le sang circule hors du corps vers la machine, où il est nettoyé des déchets et de l'excès de liquide avant d'être renvoyé dans le corps. Ce processus prend généralement environ 4 heures et doit être répété plusieurs fois par semaine.
La dialyse péritonéale, quant à elle, utilise le revêtement interne de l'abdomen (le péritoine) comme membrane filtrante pour éliminer les déchets et l'excès de liquide du sang. Un cathéter est inséré chirurgicalement dans l'abdomen, à travers lequel une solution stérile est introduite pour provoquer la diffusion des déchets et de l'excès de liquide hors du corps dans cette solution. Après quelques heures, la solution contenant les déchets est drainée et remplacée par une nouvelle solution. Ce processus doit être répété plusieurs fois par jour.
Les deux types de dialyse ont pour but d'aider le patient à maintenir un équilibre chimique dans son corps, de contrôler sa pression artérielle et de soulager les symptômes associés à l'insuffisance rénale, tels que la fatigue, l'essoufflement et l'enflure.
La triiodothyronine reverse (rT3) est une hormone thyroïdienne inactive qui est produite en petites quantités dans le corps. Elle est créée lorsque l'hormone thyroïdienne active, la triiodothyronine (T3), se lie à une protéine de transport appelée iodothyronine désiodase de type 3 (DIO3).
La rT3 a une structure similaire à la T3, mais elle ne peut pas se lier aux récepteurs des hormones thyroïdiennes et n'a donc pas d'activité biologique. En fait, la rT3 est considérée comme une forme inactive de T3.
Cependant, la rT3 joue un rôle important dans le maintien de l'homéostasie des hormones thyroïdiennes en régulant les niveaux de T3 et de thyroxine (T4) dans le corps. Lorsque les niveaux de T3 sont élevés, la production de rT3 est augmentée pour aider à réduire les niveaux de T3 et maintenir l'équilibre hormonal.
Des niveaux anormalement élevés ou faibles de rT3 peuvent être un indicateur de problèmes de santé sous-jacents, tels que des troubles thyroïdiens ou des maladies chroniques. Par exemple, des niveaux élevés de rT3 ont été observés dans certaines conditions telles que l'hypothyroïdie, la maladie de Cushing, le syndrome néphrotique et l'insuffisance cardiaque congestive.
Les radio-isotopes d'iode sont des variantes isotopiques instables de l'iode qui émettent des radiations. Ils sont largement utilisés en médecine nucléaire à des fins diagnostiques et thérapeutiques. Le plus couramment utilisé est l'iode 131 (131I), qui se désintègre en xénon 131 (131Xe) en émettant des rayons bêta et gamma.
Dans le diagnostic, l'iode radioactif est souvent utilisé pour les scintigraphies thyroïdiennes ou les imageries de la thyroïde. Après ingestion ou injection, il s'accumule préférentiellement dans la glande thyroïde. Ensuite, une caméra à scintillation détecte les émissions de rayons gamma pour produire des images de la glande, aidant ainsi à identifier d'éventuelles anomalies telles que des nodules ou un goitre.
En thérapie, l'iode 131 est utilisé dans le traitement du cancer de la thyroïde. Il fonctionne en détruisant les cellules cancéreuses de la glande thyroïde qui absorbent l'iode. Cependant, ce traitement peut également affecter les tissus sains de la glande thyroïde, entraînant des effets secondaires tels qu'une hypothyroïdie.
D'autres radio-isotopes d'iode moins couramment utilisés comprennent l'iode 123 (123I) et l'iode 125 (125I). L'iode 123 est un émetteur de rayons gamma pur, ce qui le rend idéal pour les études thyroïdiennes à faible dose de radiation. L'iode 125, quant à lui, émet des rayons gamma de basse énergie et a une demi-vie plus longue, ce qui en fait un choix approprié pour certaines applications en médecine nucléaire telles que la thérapie interne vectorisée.