• La mutation consonantique du haut-allemand (également appelée seconde mutation consonantique) est un ensemble de modifications phonétiques qui ont touché les consonnes du vieux haut-allemand. (wikipedia.org)
  • Pour les consonnes concernées et les conséquences de la seconde mutation consonantique voir Fausto Cercignani, The Consonants of German: Synchrony and Diachrony, Milano, Cisalpino, 1979, p. 26-48. (wikipedia.org)
  • Il se distingue essentiellement du vieux haut allemand (dont ses variantes dialectales le moyen et le haut francique) par l'absence de la seconde mutation consonantique et l'abandon du système casuel . (wikipedia.org)
  • Au cours de la seconde mutation consonantique (du III e au IX e siècle), les langues germaniques occidentales furent divisées par cette ligne. (wikipedia.org)
  • Ces langues partagent plusieurs traits uniques, parmi lesquels d'importantes mutations consonantiques décrites par les lois de Grimm et de Verner (auxquelles on peut ajouter la seconde mutation consonantique pour le vieux haut-allemand ), ainsi qu'un important lexique composé de radicaux non indo-européens. (wikipedia.org)
  • Pour comparer l'évolution propre aux consonnes du haut allemand, il est possible d'opposer pratiquement toutes les autres langues germaniques et un grand nombre d'autres langues indo-européennes. (wikipedia.org)
  • Ces caractéristiques morphologiques, syntaxiques et lexicales offrent certaines similitudes avec les autres dialectes germaniques occidentaux, tels que les dialectes anglo-frisons (anglais, frison) et saxons (le bas-allemand en Allemagne septentrionale et son pendant bas-saxon dans le nord-ouest des Pays-Bas) [ 3 ] , [ 4 ] . (wikipedia.org)
  • Les parlers au sud de cette dernière évoluèrent vers le moyen et le haut allemand, tandis que les autres ( anglais , néerlandais , frison occidental , frison oriental , frison septentrional et bas-saxon ) évoluèrent séparément. (wikipedia.org)
  • Parmi cette catégorie de langues figurent notamment l' anglais , le néerlandais et l' allemand . (wikipedia.org)
  • Elle intervient après les modifications décrites par la loi de Grimm (qui a aussi découvert cette seconde mutation) et la loi de Verner. (wikipedia.org)
  • Benrather Linie ) est une isoglosse (et même, pour une bonne partie de sa longueur, un faisceau d'isoglosses) qui sépare les dialectes du bas allemand au nord, de ceux du moyen et du haut allemand au sud. (wikipedia.org)
  • La ligne de Benrath est aussi connue sous le nom de « ligne maken-machen », puisqu'elle marque la frontière de prononciation du verbe faire, prononcé maken dans les dialectes du bas allemand et machen [ˈmaχn̩] dans ceux du haut allemand. (wikipedia.org)
  • Inversement, on trouve helphan , « aider », en vieux haut allemand, issu d'un radical *hilp- (présent en gotique ) dont la voyelle a subi l'inflexion par /a/ et s'est ouverte. (wikipedia.org)
  • Les métaphonies historiques se sont déroulées en trois phases, durant la période du vieux haut allemand au moyen haut allemand inclus (de la fin du VIII e au XIV e siècles). (wikipedia.org)
  • En vieux haut allemand, le e de gesti et celui de helphan n'étaient pas identiques : le premier était fermé [e] et le second ouvert [ε]. (wikipedia.org)
  • Cette différence de prononciation n'a, en revanche, rien à voir avec la différence d'orthographe de l' allemand standard actuel entre Gäste et helfen (on écrit Gäste pour marquer le lien avec le singulier Gast ). (wikipedia.org)
  • Pour comparer l'évolution propre aux consonnes du haut allemand, il est possible d'opposer pratiquement toutes les autres langues germaniques et un grand nombre d'autres langues indo-européennes. (wikipedia.org)